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La doctrine rhétorique d'Ibn Riḍwān et la Didascalia in Rhetoricam Aristotelis ex glosa Alpharabii

Published online by Cambridge University Press:  24 October 2008

Maroun Aouad
Affiliation:
Centre d'histoire des sciences et des philosophies arabes et médiévales, 7 rue Guy Môquet, B.P. n° 8, 94801 Villejuif Cedex, France

Abstract

Striking similarities, often literal, between Ibn Riḍwan's Book on the Application of Logic in the Sciences and Arts and the Didascalia in Rhetoricam Aristotelis ex glosa Alpharabii lead to suppose that the first of these treatises has preserved something of the Arabic source of the second one, the Great Commentary on the Rhetoric by al-Fārābī, and to question on the originality of Ibn Riḍwan's rhetorical doctrine. In this paper, the texts on rhetoric of Ibn Riḍwan's treatise are edited, translated and placed in front of their correspondents of the Didascalia. They are then analysed and classified depending on their proximity and distance to the Didascalia. It appears that Ibn Riḍwān has, as the Didascalia, a system of the means of the persuasion which puts on the same level eight non pathetical means external to the speech, the enthymeme and the example. Nervertheless, one has also to note that Ibn Riḍwan's theory of rhetoric is radically different from Didascalia's: on the one side, a general rhetoric – non limited to specific activity, means, listeners and objects; on the other side, a special rhetoric, with such limitations. On the basis of these similarities and differences, I shall treat, in the next issue of A.S.P., the degree of dependence of Ibn Riḍwān's rhetorical doctrine towards the Didascalia, and the project underlying his work.

Des similitudes frappantes, souvent littérales, entre le Livre sur ce qui est utilisé, de la logique, dans les sciences et les arts d'Ibn Riḍwan et la Didascalia in Rhetoricam Aristotelis ex glosa Alpharabii conduisent à supposer une éventuelle conservation, dans le premier de ces traités, de fragments de la source arabe du second, le Grand commentaire à la Rhétorique d'al-Fārābī, et à s'interroger sur l'originalité de la doctrine rhétorique d'Ibn Riḍwān. Dans cet article, les textes relatifs à la rhétorique dans le traité de cet auteur sont édités, traduits et mis en regard de leurs correspondants dans la Didascalia. Ils sont ensuite analysés et classés suivant leur proximité et éloignement par rapport à celle-ci. II apparaît ainsi qu'Ibn Riḍwān propose, comme la Didascalia, un système de procédés de la persuasion qui revient quasiment à mettre sur un pied d'égalité huit procédés non pathétiques extérieurs au discours, l'enthymème et l'exemple. Mais on constate aussi qu'Ibn Riḍān a une théorie de la rhétorique foncièrement différente de celle de la Didascalia: rhétorique générale – non limitée à une activité, des procédés, un auditoire et un domaine propres – d'un côté rhétorique spéciale, comportant de telles limitations, de l'autre. Le constat de ces similitudes et divergences m'amènera, dans le prochain numéro d'A.S.P., à me prononcer sur le degré de dépendance des doctrines rhétoriques d'Ibn Riḍwān à l'égard de la Didascalia et sur le projet qui sous-tend sa démarche.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Cambridge University Press 1997

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References

* qui, quelques mois avant sa mort, a lu soigneusement avec moi le texte si difficile de la Didascalia.Google Scholar

1 = I.R.M. Les renvois aux fol. se rapportent à Escorial, MS Derenbourg, H., Les manuscrits arabes de l'Escurial, vol. I (Paris, 1884), n° 649, pp. 456–7, fol. 173v–202v. Les références aux paragraphes en chiffres romains concernent les passages se rapportant à la rhétorique, tels que divisés dans la partie IV de cette contribution.Google Scholar

2 Ce numéro est celui qu'a ce traité dans liste des ouvrages d'I. Rid., telle que rapportée dans Ibn Uṣaybi‘a, Abī, ‘Uyūn al-anbā' fi ṭabaqāt al-aṭibbā’ éd. Müller, A., 3 vol. (Le Caire, Leipzig, 18821884) (= I.A.U.), vol. II, pp. 103, 23–105, 16, et numérotée parGoogle ScholarSchacht, J. et Meyerhof, M., The Medico-Philosophical Controversy between Ibn Butlan of Baghdad and Ibn Ridwan of Cairo. A Contribution to the History of Greek Learning Among the Arabs (Cairo, 1937), pp. 41–9 (partie angl.); 9–14 (partie ar.). Dans la suite de cette contribution, j'adjoindrai, à la première mention de chaque titre de traité d'I. Riḍ., son numéro d'ordre selon Schacht / Meyerhof.Google Scholar

3 = Al-Fārābī, , Deux ouvrages inédits sur la Rhétorique. I. Kitāb al-ḫaṭāba, éd. et trad. Langhade, J. (F.Ḫ.L.). II. Didascalia in Rethoricam Aristotelis ex glosa Alpharabii, éd. Grignaschi, M. (F.D.G.), (Beyrouth, 1971).Google Scholar

4 Escorial, MS Derenbourg, I, n° 649, pp. 455–7.Google Scholar

5 Le même MS de l'Escoril contient un traité d'Ibn Ṭumlūs (m. 620 / 1223), l'Introduction à l'art de la logique, dont la partie consacrée au “Livre de la rhétorique” me semble être une synthèse de deux textes d'Averroès (m. 595 / 1198), l'Abrégé de le Commentaire moyen de la Rhétorique, avec reprise souvent littérale de passages de ce dernier (j'exposerai cette question dans une prochaine publication).Google Scholar Sur Ibn Ṭumlūs, ses dates, son milieu, voir maintenant Elamrani-Jamal, A. “Éacute;léments nouveaux pour l'étude de l'Introduction à l'art de la logique d'Ibn Ṭumlūs (m.620 H./1223),” dans Hasnawi, A., Elamrani-Jamal, A. et Aouad, M. (éd.), Perspectives arabes et médiévales sur la tradition scientifique et philosophique grecque. Actes du Colloque de la S.I.H.S.P.A.I. 29 mars–3 avril 1993 (Paris), (Paris, 1997), pp. 465–84.Google Scholar

6 = Aristoteles graece, éd. Bekker, I. (Berlin, 1831), p. 1354 a – 1420 b 4; rééd.Google ScholarGigon, O. (Berlin, 1960 et 1970), sans changement.Google Scholar

7 Lexicon bibliographicum et encyclopaedicum a Mustapha ben Abdallah Katib Jelebi dicto et nomine Haji Khalfa celebrato compositum, éd, et trad. Fluegel, G., 7 vol. (Leipzig, London, 18351858), vol. III, p. 97, 3, et V, 94, 7:Google Scholar “Wa-fassarahu al Fārābī” [et al-Fārābī l' (i. e. Rhét.) a expliquée].” Ṣā‘id al-Andalusī (m. 462 / 1070) n’évoque pas les commentaires fārābiens à la rhétorique.

8 Gutas, D., “Aspects of literary form and genre in Arabic logical works,” Burnett, dans Ch. (éd.), Glosses and Commentaries on Aristotelian Logical Texts. The Syriac, Arabic and Medieval Latin Traditions (London, 1993), pp. 2976, aux pp. 32–3.Google Scholar

9 Kitāb al-Fihrist mit Anmerkungen herausgegeben von G. Flügel, nach dessen Tode besorgt von Roediger, J. und Mueller, A., 2 vol. (Leipzig, 18711872 (=F.), vol. I, p. 250,Google Scholar 2:Fassarahu al-Fārābī Abū Naṣr [al-Fārābī Abū Naṣr l' (i. e. Rhét.) a expliquée”; Kitāb al-Fihrist li-al-Nadīm éd. Riḍā-Taǧaddud, (Téhéran, 1971), p. 310, 13–14;Google ScholarThe Fihrist of al-Nadīm éd et trad. Dodge, B., 2 vol. (New York, 1970), vol. II, p. 602.Google Scholar

10 F., I, 263, 11–14: “Wa-fassara al-Fārābī min kutub Arisṭālīs mimmā yūǧad wayatadāwaluhu al-nās Kitāb al-qiy¯s Qāṭīġūriyās Kitāb al-burhān Anālūṭīqā al-tānī Kitāb al-ḫaṭāba Arūṭūrīqā Kitāb al-muġāliṭīn Sūfisṭīqā ‘alā ğihat al-ğawāmi’ walahu ğawāmi' li-kutub al-manṭiq liṭāf [parmi les livres d'Aristote qui existent et que les gens échangent entre eux, al-Fārābī a expliqué: le Livre du syllogisme (= Premiers Analytiques), Qāṭīġūriyās, le Livre de la démonstration – les Seconds Analytiques –, le Livre de la rhétorique – Arūṭūrīqā –, le Livre des sophistes – Sūfīsṭīqā -, sur le mode des abrégés. Il a de bons abrégés des livres de logique].” Mon interprétation suppose une ponctuation voisine de celle de Dodge, II, 629. Si l'on ponctuait comme Riḍā Taǧaddud, p. 321, 27–322, 2, on traduirait autrement: “Parmi les livres d'Aristote quiexistent et que les gens échangent entre eux, al-Fārābī a expliqué: le Livre du syllogisme ( = Premiers Analytiques); Qāṭġūriyās; le Livre de la démonstration – les Seconds Analytiques; le Livre de la rhétorique – Arūṭūrīqī: le Livre des sophistes – Sūfīsṭīqā – sur le mode des abrégés. Il a de bons abrégés des livres de logique.” Sur la notion d'abrégé en général dans la philosophie arabe, voir Gutas “Aspects,” pp. 35–8; 48–50.Google Scholar

11 al-Qifṭī's, IbnTa'rīḫ al-ḥukamā' éd. Lippert, J. (Leipzig, 1903) ( = Q.), p. 37, 20:Google ScholarWa-fassarahu al-Fārābī Abū Naṣr [et al-Fārābī Abū Naṣr l' (i. e. Rhét.) a expliquée].”Google Scholaral-Ṭahrānī, A., al-Ḏarīʻa ilā taṣānīf al-šīʻa, 26 vol. (Beyrouth, 19831986), vol. VII, p. 183, s'appuie explicitement sur Q.Google Scholar

12 Il n'y a pas accord total entre les chercheurs sur la nature des difféents abrégés de la logique par al-Fārābī – attestés dans les listes bibliographiques ou dans les MSS – leur contenu et la question de la réduction éventuelle de certains titres à d'autres. On peut consulter à ce sujet: Steinschneider, M., Al-Farabi (Alpharabius), Des arabischen Philosophen Leben und Schriften, mit besonderer Rücksicht auf die Geschichte der griechischen Wissenschaft unter den Arabern. Nebst Anhängen: Joh. Philoponus bei den Arabern, Darstellung der Philosophie Plato's, Leben und Testament des Aristoteles von Ptolemaeus. Grösstentheils nach handschriftlichen Quellen, dans Mémoires de l'Académie impériale des sciences de St.-Pétersbourg, VIIe série, tome XIII, n° 4 (St. Pétersbourg, 1869), pp. 1359; 214–20;Google ScholarAlfarabi's, Utterances employed in Logic, Kitāb al-Alfāẓ al-mustaʻmalah fi al-Manṭiq, éd. Mahdi, M., 2e éd.. (Beyrouth, 1982), pp. 1928;Google ScholarGrignaschi, M., “Les traductions latines des ouvrages de la logique arabe et l'Abrégé d'Alfarabi’, Archives d'histoire doctrinate et littéraire du Moyen Age, 39 [1972 (1973)]: 41105, aux pp. 45–60 et appendice I A;Google ScholarF.D.G., pp. 130–1;Google ScholarAouad, M., “La Rhétorique. Tradition syriaque et arabe,” Goulet, dans R. (éd.), Dictionnaire des philosophes antiques (Paris, 1989), vol. I, pp. 455–72, à la p. 463;Google Scholarid., Les fondements de la Rhétorique d'Aristote reconsidérés par Fārābī, ou le concept de point de vue immédiat et commun,” Arabic Sciences and Philosophy. A Historical Journal, 2 (1992): 133–80, aux pp. 174–5;CrossRefGoogle ScholarLameer, J., Al-Fārābī and Aristotelian Syllogistiecs, Greek Theory and Islamic Practice (Leiden / New York, 1994), pp. 1320.Google Scholar

13 Voici le contexte de cette dernière occurrence: “Kitāb marātib al-ʻulūm Kitāb al-ḫaṭāba Kitāb al-muġāliṭīn wa-lahu ǧawāmiʻ li-kutub al-manʻiq wa-lahu risāla sammāhā nayl al-saʻādāt. [Livre du rang des différentes sciences, Livre de la rhétorique, livre des sophistes. Il est aussi l'auteur d'abrégés de livres de logique, ainsique d'une épître qu'il a appelée Obtention des (différntes sortes) de bonheur]” (Q., p. 280, 9–10).Google Scholar

14 Voici le contexte de cette occurrence: “Kalām ǧama ʻahu min aqāwīl al-nabī ṣallā allāh ʻalayhi wa-sallam yušīr fīhi ilā ṣinā ʻat al-manṭiq Kitāb fī al-ḥaṭāba kabīr ʻišrūn muǧallad Risāla fī qawd al-ǧuyūš (traité dans lequel il a rassemblé des propos du Prophète – que Dieu le bénisse et le salue – et dans lequel il est question de l'art de la logique, Livre sur la rhétorique, grand, vingt volumes, Épître sur le commandement des armées)” (I.A.U., II, 139, 15–16).Google Scholar

15 Escorial, Derenbourg, MS H. et Renaud, H.-P.-J., Les manuscrits arabes de l'Escurial, vol. II, fasc. 2 (Paris, 1941), n° 884, pp. 96–7, fol. 82.Google Scholar Je ne connais cette liste que par la publication qui en a été faite dans Steinschneider, Al-Farabi, pp. 214–20.Google Scholar

16 Gutas, “Aspects,” pp. 33–5.Google Scholar En outre, selon cet auteur, le šarḥ se présenterait sous une forme tantôt continue, tantôt discontinue pour commenter certains passages d'un texte (dans ce cas, il s'agissait, à l'origine, d'annotations marginales – cette dernière sorte de šarḥ est aussi appelée talīq).

17 Vernet, J., “Ibn Abī Uṣaybiʻs,” Encyclopédie de l'Islam, Nouvelle édition (Paris / Leiden, 1960–), pp. 715–6, à la p. 716.Google Scholar

18 F.D.G., p. 131.Google Scholar

19 Averroïs Paraphrases in Libros Rhetoricorum Aristotelis. Recognovit et Adnotatione Critica auxit 'Badawi, A. (Le Caire, 1960; réimpr. Al-Kuwayt / Beyrouth, s.d) ( = C.m. Rhét. Badawi), p. 69, 12–16Google Scholar = Rušd, Ibn, Talḫīṣ al-ḫatṭāba éd. Salem, M.S. (Le Caire, 1967) (= C.m.Rhét. Salem) p. 137, 13–138, 4;Google ScholarC.m.Rhét. Badawi, p. 256, 1–257, 2Google Scholar = C.m.Rhét.. Salem, p. 527, 5–10;Google ScholarC.m.Rhét Salem, p. 534, 2–535, 6;Google ScholarC.m.Rhét. Badawi, p. 272, 15–19Google Scholar = C.m.Rhét. Salem, p. 564, 9–565,Google Scholar 1; C.m.Rhét Badawi, p. 278, 8–19Google Scholar = C.m.Rhét. Salem, p. 576, 1–577, 3.Google Scholar Ces passages, ainsi que celui évoqué dans la n. suivante, sont traduits et analysés Rashed, dans M. / Aouad, M., “L'exégèse de la Rhétorique d'Aristote: recherches sur quelques commentateurs grecs, arabes et byzantins,” à paraître dans Medioevo. Rivista di storia della flosofia medievale, 23 (1997) (numéro édité par Cristina D'Ancona Costa).Google Scholar

20 Dans l'épître d'Avempace “au ministre Abū al-Ḥasan ibn al-Imām” [Rasā'il falsafiyya li-Abī Bakr b. Bāǧa, éd. al-ʻAlawī, Ǧamāl al-Dīn (Beyrouth / Casablanca, 1983), p. 91], Avempace renvoie au “Šarḥ al-ḫaṭāba” d'Abū Naṣr [al-Fārābī].Google Scholar

21 Berman, Voir L.V.. “Quotations from al-Farabi's lost ‘Rhetoric’ and his ‘al-Fuṣūl al-Muntaza‘a’,” Journal of Semitic Studies, 12 (1967): 268–72, aux pp. 268–72. J'ai pumoi-même, en consultant l'unicum de la Qarawiyyīn (Fès), vérifier l'exactitude de l'information de Berman.CrossRefGoogle Scholar

22 Al-Fārābī, , Kitāb al-ḫaṭāba. C'est ce texte qu'édite, entre autres, F.Ḫ.L.Google Scholar

23 F.Ḫ.L., pp. 9–23.Google Scholar

24 Aouad, “Les fondements de la Rhétorique d'Aristote reconsidérés par Fārābī,” pp. 134–3. D'autres auteurs (M. Grignaschi, G.Schoeler, C.E. Butterworth) ont aussi reconnu, avec d'autres arguments, la complétude de K.Ḫ.:Google ScholarAouad, voir, “Rhétorique. Tradition syriaque et arabe,” p. 463.Google Scholar

25 K.Ḫ. appartient-il au même abrégé de logique que les autres traités figurant dans les deux MSS qui nous l'ont conservé ou bien s'agit-il, comme le soutient de manièe assez probante M. Grignaschi, d'un ouvrage ajouté après coup, l'abrégé initial étant resté inachevé (Grignaschi, “Traduction latines,” pp. 45–60; appendice I A)? La réponse à cette question n'a pas d'influence sur le problème qui nous occupe ici, car le Livre de la rhétorique des bibliographes peut très bien relever d'un abrégé de logique ou ne pas en relever.

26 Voir F.D.G., p. 131; 137;Google ScholarBoggess, W.F., “Hermannus Alemannus's rhetorical translations,” Viator, 2 (1971): 236–50, aux pp. 244–5.Google Scholar

27 F.D.G., pp. 125–33; 136; 146 (post-scriptum); Boggess, “Hermannus Alemannus's,” pp. 227–33; 236; 245–9.Google Scholar

28 Schacht / Meyerhof, Controversy, pp. 7–51; 66–9 (partie angl.); 1–14; 28–33 (partie ar.);Google ScholarSchacht, J., “Ibn Riḍwān,” E.I.2, III, 930–1;Google Scholar à compléter, pour des données bibliographiques plus récentes, par 'Riḍwān, Alī ibn, Über den Weg zur Glückseligkeit durch den ärztlichen Beruf, Arabischer Text nebst kommentierter deutscher Übersetzung, éd. et trad. Dietrich, Albert (Göttingen, 1982), pp. 710.Google Scholar D'importantes informations sur les rapports d'I. Riḍ. avec Ibn al-Haytam (m. après 432 /1040) sont fournies dans Rashed, R., Les mathématiques infinitésimales du IXe au XIe siècle. Vol. I: Fondateurs et commentateurs. Vol. II: Ibn al-Haytham (London, 19931996), vol. II, pp. 7; 36; 100; 495; 525; 536.Google Scholar

29 Coran, VII, v. 185.Google Scholar

30 Schacht / Meyerhof, Controversy, p. 110 (partie angl.).Google Scholar

31 Voir, sur ce traité perdu, ci-dessous, la n. 43.Google Scholar

32 Sur cette référence, voir Schacht / Meyerhof, Controversy, p. 110, n. 9 (partie angl.).Google Scholar

33 Schacht / Meyerhof, Controversy, p. 75 (partie ar.). On notera qu'I. Riḍ. répond à un argument précis d'Ibn Buṭlān, qui évoque lui-même les doctrines aristotéliciennes et galéniques de l'origine des nerfs. À en juger par le résumé que font Schacht / Meyerhof, Controversy, p. 88 (partie angl.)Google Scholar, du passage d'Ibn Buṭlān, celuici n'évoquait pas ici al-Fārābī. Mais là aussi, l'édition arabe du traité d'Ibn Buṭlān a des points de suspension là où devait figurer le passage en question [ibid., p. 54 (partie ar.)].

34 Al-Fārābī, , Kitāb al-radd ʻalā Ǧālīūs, p. 56, 20–59, 2.Google ScholarBügel, Selon J.C., Averroes ‘Contra Galenum’. Das Kapitel von der Atmung im Colliget des Averroes als ein Zeugnis mittelalterlich-islamischer Kritik an Galen. Eingeleitet, arabisch herausgegeben und übersetzt (Göttingen, 1967), pp. 286–7, n. 3, cet ouvrage pourrait être identique au Kitāb al-radd ‘alā Gālīnūs fimā ta'awwalahu min kalām Arisṭūṭālīs ʻalā ġayr maʻnāhu (Livre de la réfutation de Galien au sujet de ce qu'il a faussement interprété dans les propos d'Aristote)Google Scholar(I.A.U., II, 139) et au Kitāb al-tawassuṭ bayna Arisṭūṭālīs wa-Ǧālīnūs (Livre de la médiation entre Aristote et Galien) (I.A.U., II, 139). Bürgel, p. 287, n. 2, signale aussi la correspondance entre I. Riḍ. et al-Fārābī à propos de Subul.Google Scholar

35 Schacht, E.I.2, III, 930. Schacht, Voir aussi / Meyerhof, Controversy, p. 29 (partie angl.).Google Scholar

36 Meyerhof, M. et Schacht, J., “Une controverse médico-philosophique au Caire en 441 de l'Hégire (1050 AP. J.-C.) avec un aperçu sur les études grecques dans l'Islam,” Bulletin de l'Institut d'Égypte, Tome XIX, Session 19361937 (Le Caire, 1937): 2943, à la p. 36.Google Scholar

37 Schacht / Meyerhof, Controversy, p. 75, 9–76, 6, du texte arabe (paraphrasé à la p. 111 du texte anglais). Argument formulé en termes voisins, mais moins développé dans Muhammad ibn Zakariyyâ al-Râzî, (m. 313 / 925),Google ScholarKitâb al-Shukûk ʻAlâ Jâlînûs, éd. Mohaghegh, M. (Teheran, 1993), p. 2.(de lʻédition arabe) – similitude déjà relevée dans Bürgel, p. 286, et parGoogle ScholarMohaghegh, M., al-Rāzī, dans, Kitāb al-škūk, p. 112 (partie angl.).Google Scholar

38 Meyerhof / Schacht, “Une controverse médico-philosophique,” p. 42.Google Scholaraussi, VoirLe Livre de la méthode du médecin de ʻAlī b. Riḍwān (9981067), texte arabe édité, traduit et commenté par Jacques Grand'Henry, 2 vol. (Louvain-la-Neuve, 19791984), vol. I, p. 4: “B. Riḍwān défend le principe de la libre discussion des œuvres antiques.”.Google Scholar

39 Lyons, M.C., “The Kitāb al-Nāfiʻ of ʻAlī Ibn Riḍwān,” The Islamic Quarterly, 6 (1961): 6571, à la p. 68.Google Scholar Voir aussi, dans le même sens, ibid., p. 67, ainsi que Schacht / Meyerhof, Controversy, pp. 25; 26; 28 (partie angl.).

40 Bürgel, pp. 281–2, souligne aussi cette attitude.

41 Galen, , On the Doctrines of Hippocrates and Plato, ed., transl, and commentary De Lacy, Phillip. First part: books I–V. Second part: books VI–IX (Berlin, 19781980), first part, pp. 114–17.Google Scholar

42 Pour plus d'informations sur ces titres, voir Schacht / Meyerhof, Controversy, pp. 43–7 (partie angl.).

43 Le Livre du soutien apporté à Aristote, qui est livre de la médiation entre lui et ses adversaires qui l'ont contredit à propos de la Physique (26; 77) semble aussi avoir concerné, au moins partiellement, des questions de logique [Schacht / Meyerhof, Controversy, p. 43, n. 33 (partie angl.)].Google Scholar

44 Schacht / Meyerhof, Controversy, p. 47, n. 54; 48, n. 59 (partie angl.).

45 même, De, Gabrieli, G., “Medici e scienziati Arabi: Ali ìbn Ridwán,”, Isis, 6 (1924): 500–6, aux. pp. 505–6, les présente, dans la classification des titres d' I. Riḍ. qu'il propose, comme des traités différents.Google Scholar

46 Schacht / Meyerhof, Controversy, p. 47, n. 54 (partie angl.).

47 Le n° 799 est mentionné dans Casiri, Bibliotheca Arabico-Hispana Escurialensis sive Librorum omnium MSS quos Arabicè ab auctoribus magnam partem Arabo-Hispanis compositos Bibliotheca Cœnobii Escurialensis complectitur, recensio & explanatio operâ & studio M. Casiri, 2 vol. (Madrid, 17601770), vol. I, p. 249, et le n° 877 dansGoogle Scholaribid., p. 298.

48 Le catalogue de Derenbourg indique, à chaque fois, outre sa propre cote, la cote correspondante dans Casiri.

49 Derenbourg, II, fasc. 2, n° 803, 1°, p. 17.

50 Derenbourg, II, fasc. 2, n° 882, 3°, p. 93 – En un autre endroit, Schacht / Meyerhof [p. 41, n. 19 (partie angl.)] identifient correctement le texte d'I. Riḍ. contenu dans cesdeux MSS comme un commentaire d'un ouvrage de Galien. Mais le titre proposé “Commentary on Galen's Ad Glauconem on the retardation of healing of diseases” (4) n'est pas exact, Schacht / Meyerhof ont suivi I.A.U., II, 103, 25–6, qui a:

Or, l'incipit de l'Escorial, MS Derenbourg, II, fasc. 2, n° 803, 1°, p. 17, tel que raporté dans Derenbourg est:

En rectifiant I'erreur typographique , on traduirait ainsi le titre d' I.A.U., II, 103, 25–6: “Commentaire du livre de Galien à Glaucon sur la méthode à suivre dans al guérison des maladies.” Et, du coup, ce titre apparaîtrait comme désignant non pas seulement les traités correspondant aux nos. 4, 5 et 6 d'I.A.U. – ce que Schacht / Meyerhof, [p. 4, n° 19 (partie angl.)] ont remarqué – mais peut-être aussi celui du n° 42.

51 Escorial, MS Derenbourg, I, n° 649, 2°, pp. 456–7, fol. 173v–202v.

52 C'est à propos du n° 649 que Derenbourg, I, p. 457, informe sur le n° 1925.Google ScholarBrockelmann, C., Geschichte der Arabischen Litteratur, vol I (Weimar, 1898), p. 484 (638), ne donne pas, sur ces deux MSS, plus d'informations que Derenbourg.Google Scholar

53 Voici le texte arabe correspondant à ses intitulés:

54 Dans les textes d'édition, < > signalent les mots et les lettres qui, d'après l'éditeur, sont omis dans les MSS, les [ ] soit les mots et lettres à supprimer, soit des informations ajoutées par l'éditeur. Dans les traductions, les [ ] signifient les mots ajoutés pour rendre la traduction plus intelligible.

55 Le MS a bien al-ḫaṭāba et non al-ḫaṭāba.

56 Je rends par “art,” le substantif ṣināʻa, par “technique,” l'adjectif de même racine, ṣināʻī, Voir, sur cette manière de traduire, Diophante, , Les arithmétiques. Tome III. Livre IV. Texte établi et traduit par Roshdi Rashed (Paris, 1984), pp. 105–6, n. complémentaire à [1, 9], ainsi que la note consacrée à ces deux termes dans Rashed / Aouad “L'exégèse de la Rhétorique.”Google Scholar

57 Au sujet de l'emploi de sufficientia pour rendre la notion de persuasion, voir F.D.G., p. 164, n. 3: “L'alternance de persuasio et sufficientia, persuadibilis (persuasivus) et sufficientivus s'explique sans doute par le fait que les verbes et signifient tour à tour “se contenter” et “se persuader,” “satisfaire” et “convaincre.” Parfois, il est malheureusement impossible d'établir si persuasio traduit (l'acte de persuader) ou (la persuasion).”

58 Paris, Bibliothèque nationale, MS lat. 16097, fol. 188rb, a “asserrentis.”

59Singulari sive generali” rend sans doute mufrad. L'hésitation d'Hermann s'explique par l'ambiguïté de ce mot, qui, signifiant “séparé,” est utilisé pour rendre aussi bien le caractère simple (non composé) des catégories les plus générales que le singulier. Sur cette ambiguïté, voir Ibn Sīnā (Avicenne), al-Shifā', La logique. Vol. VIII: Rhétorique (Al khaṭâbah), éd. Salem, M.S. (Le Caire, 1954) (= Š.R.), p. 29, 6–9, et Black, Logic, p. 115.Google Scholar

60 “Alicuis” dans F.D.G., §4, p. 157, 6. Mais Paris, BN, MS Lat. 16097, fol. 188rb, a bien “alicuius.”.

61 On pourrait rendre ainsi le latin: “Une autre est la conviction induite par le propos de quelqu'un ou ce qu'on rapporte de celui dont le propos provient; ou bien la loi est propre au plaideur.” Comme j'ai pu le constater, aprés vérification sur Paris, BN, MS Lat. 16097, fol. 188rb Hermann semble bien avoir ici cette étrange version. Peutêtre a-t-il hésité sur la manière d'entendre le génitif dans l'expression ḫabar muhbir pour finalement le rendre par une traduction double - génitif subjectif et génitif objectif: “Le propos de quelqu'un ou ce qu'on rapporte de celui dont le propos provient.” En outre, Hermann ne semble pas avoir vu que la suite est annexée à ce qui précède, mais avoir compris qu'il s'agissait d'une autre éventualité, voisine: “Ou bien la loi est propre au plaideur.”Google Scholar

62 “Dérivé de sigillum à travers σιγίλλιον, le mot s'emploie en arabe pour les déclarations de contrats faites par écrit, pour les rapports d'un kādī dans lequel ses jugements sont inscrits, et, en général, pour un écrit, un rouleau ou un feuillet enroulé pour écrire, ou sur lequel on a écrit” [Vacca, V., “Sidjill,” Encyclopédie de l'Islam (Leiden / Paris, 19131938) (= E.I. 1 vol. IV, p. 419].Google Scholar

63 “Ut,” dans F.D.G., § 6, p. 161, 2, qui suit Paris, BN, MS Lat. 16097, fol. 18va.Google Scholar

64 Dans cette catégoric entre, très vraisemblablement, le caractère inimitable du Coran. I'ğāz (I. Rid. emploi ici un mot de même racine, ‘agaza) est “le terme technique utilisé pour désigner le caractère inimitable et unique du Kur’ān dans son contenu et dans sa forme […] la caractéristique de l'i 'djāz est une action ou un défaut d'action qui ne peut s'expliquer par un processus naturel et habituel, en même temps qu'un “défi” (tahaddī) qui n'a pas été relevé et, en tout cas, n'a pas eu pour résultat quelque chose qui soit comparable à l'objet du défi” (von Grunebaum, G.E., “I'djāz,” E.I.2, III, 1044).Google Scholar Pour un exposé plus détaillé voir ibid., pp. 1044–6.

65 À savoir les procédés examinés depuis F.D.G., § 17, p. 177, 11, et dont F.D.G., § 20, pp. 181, 9–182, 3, fait le bilan: 1) les arguments proprement dits; 2) les trois procédés rhétoriques adjoints, comme ce qui permet d'incliner l'auditeur par les passions.Google Scholar

66 Il s'agirait, selon F.D.G., p. 182, n. 2, des “normes de la loi naturelle.”Google Scholar

67 “Agent de l'autorité investi du pouvoir de juridiction (kadā) […] Ayant pour objet l'application de la loi (ar'), essentiellement religieuse, la fonction du kādī a le même caractère.” Pour plus de détails, voir Tyan, E., “kādī,” E.I.2, IV, 390–1.Google Scholar

68Kātib […] secrétaire, terme qui s'appliquait dans le monde arabo-islamique àtoute personne dont le rôle ou la fonction consistait à écrire ou à rédiger des lettres officielles ou des documents administratifs […]. Il peut désigner un simple ‘employéaux écritures’ aussi bien qu'un chef de bureau, ou un secrétaire d'État dépendant directement du souverain ou de son vizir. La fonction de kātib est donc essentiellement liée à l'institution du diwān” (Sourdel, R. Sellheim-D., “Kātib,” E.I. 2, IV, 785). Pour plus de détails, voir cet article.Google Scholar

69 Sur l'māma “dans le sens de ‘direction suprême’ de la communauté islamique après la mort du Prophète,” Schacht, voir J., “Imāma,” E.I. 2, III, 1192–8.Google Scholar

70 Faqīh. Sur le fiqh, “terme technique servant à désigner la jurisprudence, la science du droit religieux de l'Islam,”, Schacht, voir, “Fikh,” E.I.2, II, 906–12.Google Scholar

71 Mutakallim. Le “‘ilm al-kalām est la discipline qui met au service des croyances religieuses (‘akā’id) les arguments discursifs; qui reconnaīt aussi un rôle à la réflexion, et donc à la raison dans l'élucidation et la défense du contenu de la foi. Elle s'affirme d'abord contre ‘les douteurs et négateurs’, et l'on ne saurait trop souligner safonction d'‘apologie’ déensive” (Gardet, L., “'Ilm al-kalām,” E.I.2, III, 1170).Google Scholar Pour plus de détails sur cette science, voir ibid., pp. 1170–9.

72 Sur fatwā, “consultation sur un point de droit (fikh), ce terme s'appliquant, en Islam, à toutes matières civiles ou religieuses,” Tyan, voir E., “Fatwā,” E.I. 2, II, 886.Google Scholar

73 Sic. En fait, si la loi rationnelle – non positive – peut être employée par les deux adversaires, c'est, sans doute, parce que, vue son indétermination, elle est susceptible de formulations contraires.Google Scholar

74 F.D.G., § 5, p. 159, 11, n'introduit pas ici de nouvel alinéa.Google Scholar

75 “Benefacendo” dans F.D.G., § 5, p. 159, 14–15. Mais Paris, BN, MS lat. 16097, fol. 188va, a “benefaciendo.”Google Scholar

76 F.D.G., § 5, p. 160, 7, a un point avant “aut.”Google Scholar

77 De subcidere / succidere (couper) – information que je dois à l'amabilité d'Henri Hugonnard-Roche.Google Scholar

78 Á savoir le contenu du livre II, chap. 4: voir ci-dessus la table des matières dans la partie III de cette contribution.Google Scholar

79 Al-taharrī sigrnfie le choix résultant de la meilleure réflexion possible, en fonction des règles du droit, dans une situation problématique concréte; c'est en ce sens que ce mot eat employé par al-Gazālī: information que je dois ´ Morelon, R. [al-Gazālī, Ihyā’ ‘Ulūm ad-Dīn. Liure XIV. Kitāb al-hāl wa-l-harām. Le liure du licite et de l'illicite, trad. R. M. (Paris, 1991), pp. 105–7; 111].Google Scholar On trouvera le correspondant arabe de ces passages dans Abü Hamid Muhammad al-Gazālī, b Muhammad, Ihyā' 'ulūm al-dīn, éd. al-'Attār, S.M.G., 5 vol. (Beyrouth, 1995), vol. II, pp. 111, 33–112, 10; 113, 30–7. On notera l'utilisation, dans ces textes, du mot 'alāma (indice).Google Scholar

80 Littéralement détermination des événements par les astres.Google Scholar

81 Voir le passage introductif de I.R.M., traduit dans la partie VII. 2. A de cette contribution.Google Scholar

82 Á savoir le questionneur et le répondeur.Google Scholar

83 Voir n. 1 de l'apparat du texte arabe.Google Scholar

84 Voir, ci-dessus, I.R.M., § XXXIII.Google Scholar

85 S'agit-il d'une allusion à l'examen des passions dans la première partie de Rhét. II? Ou d'une erreur de copiste? De fait, c'est plutôt Rhét. III, qui me semble évoquée ici, car c'est À propos des procédés formels du discours que les parallèles avec la poésie sont les plus fréquents.Google Scholar

86 “Rethorie” dans F.D.G., § 38, p. 213, 2. Mais Paris, BN, MS Lat. 16097, fol. 192vb, a “rethorice.”Google Scholar

87 Aristotle's, Ars Rhetorica. The Arabic Version. A New Edition, with Commentary and Glossary by Lyons, M.C., 2 vol. (Cambridge, 1982).Google Scholar

88 Un autre effet de fusion semble découler – implicitement, cette fois-ci – du rattachement du syllogisme démonstratif à l'enthyméme: la prise en considération non seulement des conditions qui permettent d'établir la démonstration comme telle, mais aussi de celles qui donnent à cette démonstration encore plus de moyens de vaincre et de contraindre. Pour avoir une idée de ce que pourrait être ces dernières conditions, on se reportera aux belles analyses de la philosophie des mathématiques d'Ibrāhīm ibn Sinān (296–335 / 909–946) et d'al-Sgzī (fin Xe siècle) parGoogle ScholarRashed, R. [Les mathématiques infinitésimales du IXe au X1e siécle, vol. I, pp. 675–94, et id., “Al-Sijzī et Maïmonide: commentaire mathématique et philosophique de la proposition 11–14 des Coniques d'Apollonius,” dans id., Optique et mathématiques: Recherches sur l'histoire de la pensée scientifique en arabe. Variorum (Aldershot, 1992), PP. 263–961. Pour Ibn Sinān, “la rigueur n'est pas le seul critére contraignant de la démonstration, mais il faut également rechercher l'élégance… Le désir de simplicité et d'élégance sont des raisons qu'il considére explicitement comme suffisantes pour reprendre la démonstration, déjà correcte, d'une proposition” (id., Les mathématiques inflnitesimales du XIe au XIe siécle, vol. I, pp. 677–8). Ainsi, comparant sa détermination de la mesure de la parabole a celle de ses prédecesseurs, Ibn Sinān remarque qu'elle n'est plus précédée de lemmes arithmétiques, qu'elle comporte beaucoup monis de propositions et qu'elle ne recourt pas au raisonnement par l'absurde. Quant à al-Sigzéfléchissant sur la démonstration établissant que les asymptotes et l'hyperbole se rapprochent indéfiniment sans se rencontrer, il en arrive a penser que si toute conviction (ou jugement: tasdīq) mathématique est d'ordre démonstratif, la conception (intellection, intuition rationnelle de l'essence: taswwur), elle, devient plus difficile a mesure que diminue la capacité de l'entendement de percevoir intuitivement les propriétés à partir des figures (exception faite de la conception des affirmations premiéres).Google Scholar

89 Ainsi, par exemple, dans le passage déterminant les prémisses répandues cité cidessus, il est écrit que “les unes sont le point de vue de la totalité des gens, d'autres le point de vue du peuple…”Google Scholar

90 Position analogue dans ce passage (I.R.M., fol. 194v) mdash; proche d'Aristote, Topiques, I, 14, 105 b 19–29 — où il est rappelé que les questions du dialecticien peuvent concerner l'éthique, la logique, la physique, etc.:“Il ne faut pas que [le dialecticien] mette en doute ce qui est notoire et présente une prémisse qui n'est pas répandue, car ces choses ne sont pas permises au dialecticien. Quant au philosophe, il considére que certaines questions ont besoin de punition. Il en est ainsi, par exemple, de la question, faut-il adorer Dieu ou non? et de la question, doit-on honorer ses parents ou non? En effet celui qui pose des questions sur ces choses et sur leurs pareiles a besoin inévitablement d'une pumtion. Le philosophe considére aussi que certaines questions ont besoin d'un sens. Il en est ainsi, par exemple, de la question, la neige est-elle blanche ou non? En effet, celui qui pose cette question et des questions pareilles a besoin d'un sens et non d'un argument. Les questions qu'il est permis au dialecticien d'examiner sont, par exemple, les questions suivantes. Dans le domaine éthique: faut-il que nous obéissions à nos parents ou a la loi religieuse lorsque ces deux divergent? Dans le domaine de la logique: la science des contraires est-elle, ou non, une? Dans la physique: le monde est-il éternel ou non? En effet, ces choses et ce qui est de la mˇme sorte dans les sciences et les arts sont des questions dialectiques. De même, de toute chose à propos de laquelle il y a divergence de points de vue entre les gens, on peut faire une question dialectique et cette chose peut ˇtre recherchée par la méthode dialectique jusqu’a ce que se manifeste celui des deux contraires qui est le vrai.”

91 “Iterumque ergo oportebit ut sit liber iste <post> Topica et Sophistica et iam ostendimus in primo Libri Topicorum quoniarn non sequitur necessario ut sit liber iste posterior Libro Demonstrationis.” Selon F.D.G., p. 211, n. 1, al-Fārābī rappellerait ici que, dans son commentaire du premier livre des Topiques, il a établi que les Topiques ne suivent pas nécessairement lea Seconds Analytiques. Mais, étant donné le contexte, on pourrait comprendre autrement: “liber iste”désignerait Rhét. et ce serait donc la non postériorité de celle-ci qui aurait été soutenue dans le commentaire des Topiques. Toutefois, c'est aussi à cette non postériorité que conduit l'interprétation de M. Grignaschi: les Topiques n'étant pas postérieurs aux Seconds Anatytiques, Rhét. étant postérieure aux Topiques et n'étant pas présentée comme postérieure aux Seconds Analytiques, on en induira qu'elle est sans doute non postérieure aux Seconds Analytiques.+Topica+et+Sophistica+et+iam+ostendimus+in+primo+Libri+Topicorum+quoniarn+non+sequitur+necessario+ut+sit+liber+iste+posterior+Libro+Demonstrationis.”+Selon+F.D.G.,+p.+211,+n.+1,+al-Fārābī+rappellerait+ici+que,+dans+son+commentaire+du+premier+livre+des+Topiques,+il+a+établi+que+les+Topiques+ne+suivent+pas+nécessairement+lea+Seconds+Analytiques.+Mais,+étant+donné+le+contexte,+on+pourrait+comprendre+autrement:+“liber+iste”désignerait+Rhét.+et+ce+serait+donc+la+non+postériorité+de+celle-ci+qui+aurait+été+soutenue+dans+le+commentaire+des+Topiques.+Toutefois,+c'est+aussi+à+cette+non+postériorité+que+conduit+l'interprétation+de+M.+Grignaschi:+les+Topiques+n'étant+pas+postérieurs+aux+Seconds+Anatytiques,+Rhét.+étant+postérieure+aux+Topiques+et+n'étant+pas+présentée+comme+postérieure+aux+Seconds+Analytiques,+on+en+induira+qu'elle+est+sans+doute+non+postérieure+aux+Seconds+Analytiques.>Google Scholar

92 Voir ci-dessus, n. 85.Google Scholar

93 Voir, , Black, Deborah L., Logic and Aristotle's Rhetoric and Poetics in Medieval Arabic Philosophy (Leiden / New York / København / Köln, 1990), pp. 158–71, etGoogle ScholarAouad, M., “Les fondements de la Rhétorique d'Aristote reconsidérés par Fārābī,” pp. 154–6.Google Scholar

94 Sur ce terme, synonyme ici de persuasion, voir, ci-dessus, n. 57.Google Scholar

95 À savoir les huit procédés non constitués de propos (§§ FV-XIV du présent article) quand ils sont éclairés par des arguments.Google Scholar

96 Cette solution est loin d'être satisfaisante puisque l'un des trois états auxquels renvoie al-Fārābī pour assurer, quand même, la spécificité des propos oratoires s'accorde parfaitement avec la dialectique: prémisses contingentes, mais composition correcte. Sur les limites de la solution proposée dans F.D.G. et sur les autres solutions avancées par al-Fārābī dans d'autres traités, Aouad, voir, “Les fondements de la Rhétorique d'Aristote reconsidérés par Fārābī,” pp. 163–76.Google Scholar

97 F.D.G., p. 192, 3, et Paris, BN, MS Lat. 16097, fol. 191ra, ont quidam via. On rectifiera en quaedam via.Google Scholar

98 F.D.G., § 27, p. 192, 12, a ici “aggrecatur,” mais signale en note que le MS est difficile à lire en cet endroit. Marwan Rashed suggére “aggeratur” (à entendre au sens médiéval d'endiguer).Google Scholar

99 Même exemple dans al-Fārābī, , al-Amkina al-muglita, dans al-Mantiq 'inda al-Fārābī, vol. II: Kitāb al-tahlil, Kitāb al-qiyās al-saggīr 'alā tarīqat al-mutakallimīn, Kitāb al-tahlil, Kitāb al-amkina al-muglita, éd. al-'Ağam, Rafiq (Beyrouth, 1986), p. 144, 4–9 (traduit ci-dessous).Google Scholar Sur ses sources, voir, Zimmermann, F.W., “Al-Farabi und die philosophische Kritik an Galen von Alexander zu Averroes,” dans Dietrich, A. (éd.) Akten des VII. Kongresses für Arabistik und Islamwissenschaft, Göttingen 15. bis 22. August 1974, Abhandlungen der Akademie der Wissenschaften in Göttingen 98 (Göttingen, 1976), pp. 401–14, à la p. 411, n. 52.Google Scholar

100 Cf. Galen, On the Doctrines of Hippocrates and Plato, first part, p. 120, 1–10 (texte grec), 121 (trad, angl.):Google Scholar “Nor is it necessary that because the brain, like the Great King, dwells in the head as in an acropolis, for that reason the ruling part of the soul is in the brain, or because the brain has the senses stationed around it like bodyguards, or even if one should go so far as to say that as heaven is to the whole universe, so the head is to man, and that therefore as the former is the home of the gods, so the brain is the home of the rational faculty. Although statements such as these are all much more plausible than those others about the heart, yet one cannot rely even on these for accurate knowledge, any more than one can rely on the statement that the heart is the artisan of speech.” Alors que F.D.G. laisse entendre que la comparaison avec le roi est présentée comme un argument scientifique par Galien, celui-ci, tout en indiquant qu'elle constitue un argument beaucoup plus persuasif (ριθανω´τερα) que d'autres, soutient qu'elle ne constitue pas pour autant une vraie science. Pourtant le De placitis était connu d'al-ī, bien que seuls des fragments de sa version arabe nous soient conservés [voir, à ce sujet, Ullmann, M., compte rendu de F.D.G. et de F.H.L., dans Orientalistische Literaturzeitung, 72 (1977): col. 193–5, aux col. 194–5].Google Scholar

101 Ces deux derniers exemples se trouvent aussi dans F.H.L. p. 77, 10–13 (partie ar.); 76, 18–22 (partie fr.).Google ScholarSur leurs sources, voir Zimmermann p. 405, n. 24, et Ullmann, O.L.Z., col. 194.Google Scholar

102 Les deux derniers exemples sont proches de ceux de F.H.L. 75, 4–6 (partie ar.); 74, 7–10 (partie fr.), sur les sources desquels on consultera Zimmermann, p. 404, n. 22.Google Scholar

103 Une partie de ce § 27, et du passage d'al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, al-'Agam, pp. 142, 14–144, 18, figurant ci-dessous, est traduit, de maniére plus élégante et néanmoins avec grande précision, par Marwan Rashed, dans Rashed / Aouad, “'exégése de la Rhétorique.”Google Scholar

104 Singularis rend sans doute mufrad (voir F.D.G., p. 194, n. 3), qui peut signifier soit singulier, soit simple (voir, ci-dessus, n. 59). C'est ici sans doute l'idée de simplicité que devait avoir la source arabe.Google Scholar

105 “Insciatur”?Google Scholar

106 Al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, al-‘Agam, p. 142, 15, a yurakkab. Mais je suis al-Mantiqiyyāt li-l-Fārābī. Vol. I: al-Nusūs al-mantiqiyya, éd. M.T. Daneche Pajuh (Qom, 1408 H.), Kitāb al-Amkina al-muGlita, p. 207, 7, qui a yurā.Google Scholar

107 Al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, al-‘Ağam, p. 142, 16, a aw. Mais je suis al Fārābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 207, 8, qui a Wa.Google Scholar

108 Al-Fārābī, al-Amkina al-muGlita, al-‘Ağam, p. 142, 17, a in. Mais je suis les MSS signalés dans ibid., p. 142, n. 8, et al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 207, 9, qui ont innā idāra' aynā.

109 Al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, al-'Ağam, p. 142, 17, n'a pas lahu. Mais je suis les MSS signalés dans ibid., p. 142, n. 9, et al-Fārābi, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 207, n. 9, qui ont lahu.

110 Al-Fārābī, , al-Amkina al-muglita, al-’Agam, p. 143, 2, n’a pas fi. Mais je suis al Fārābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 207, 14, qui a fi.Google Scholar

111 Al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 207, 15, et les MSS signalés danas al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, al-‘AgRam, p. 143 n. 2, ont al-mawgūda. Mais je suis al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, al-‘Agam, p. 143, 3, qui a al-ma’hūda.Google Scholar

112 Al-Fārābī, , al-Amkina al-muglita, al-‘Aˇam, p. 143Google Scholar, 3, n'a pas fa-inna al- ‘asal. Mais je suis les MSS signalés danas ibid., p. 143, n. 3, et al-Fārābī, al-Amkina al-muGlita, Daneche Pajuh, p. 207, 15, qui ont fa-inna al- 'asal.

113 Al-Fārābī, , al-Amkina al-muglita, al-‘Agam, p. 143, 4, a wa. Mais je suis al-Fārābī, al-Amkina al- muglita, Daneche Pajuh, p. 207, 16, qui fa.Google Scholar

114 Al-Fārābī, , al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 207, 16, et les MSS signalés danas al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, al-‘Agam, p. 143, n. 4, n’ont pas āhar.Google Scholar Mais je suis ibid. p. 143, 4, qui a ce mot.

115 Al-Fārābī, , al-Amkina al-muglita, al-'Agam, p. 143, 5–6, a anna Zaydan. Mais je suis al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 207, 18, qui a seulement Zaydan.Google Scholar

116 Al-Fārābī, , al-Amkina al-muglita, al-‘Agam, p. 143, 8, a dālika. Mais je suis al Fārābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 207, 21, qui a bi-dālika.Google Scholar

117 Al-Fārābī, , al-Amkina al-muglita, al-‘Agam, p. 143, 9, a fa-li-dālika. Mais je suis al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 207, 21, qui a wa-ka-dālika.Google Scholar

118 Al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 207, 22, huwa. Mais je suis al-Fār¯bī, al-Amkina al-muglita, al-‘Agam, p. 143, 10, qui a fa-huwa.Google Scholar

119 Al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, al-‘Ag;am p. 143Google Scholar, 10, et les MSS signalés dans ibid. p. 143 n. 7, ont respectivement ‘alāma et al- ‘alāma. Mais je suis al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 207, 23 qui a hādihi al- ‘alāma.

120 Al-Fārābī, , al-Amkina al-muglita, al-‘Agam, p. 143, 14, a asfar. Mais je suis al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 208, 3, qui a bi-asfar.Google Scholar

121 Al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 208, 4, a fi. Al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, al-‘Agam, p. 143, n. 9, signale des manuscrits qui n’ont pas de préposition ici. Je suis néanmoins ibid., p. 143, 15, qui a ‘an.

122 Al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 208, 7, a in. Mais je suis al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, al-‘Agam, p. 143, 17, qui a idā.Google Scholar

123 Al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 208, 7, et les MSS signalés dana al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, al-'Ağam, p. 143 n. 12, ont fa-gayr.Google Scholar Mats je suis ibid., p. 143, 18, qui a fa-laysa huwa.

124 Al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, al-'Agam, , p. 143,19, a al-galat. Mais je suis al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 208, 8, qui a al-taglīt.Google Scholar

125 Al-Fā;rābī, , al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 208, 11, a yusammā. Mais je suis al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, al-'Agam, p. 144, 1, qui a tusammā.Google Scholar

126 Al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, Pajuh, Daneche, p. 208,12, a fa-huwa. Mais je suis al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, al-'Aĝam, p. 144, 2, qui a fa-'Amr.Google Scholar

127 Al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, al-'Agam, p. 144, 3, n'a pas qad. Mais je suis al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 208, 13, qui a qad.Google Scholar

128 Al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, al-'Agam, , p. 144, 4, et al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 208, 15, ont al-mutabaddila. Je lis néanmoins al-mutabādila (suggestion de R. Rashed).Google Scholar

129 Al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, Pajuh, Daneche, p. 208, 16, a al-dāriya. Mais je suis al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, al-'Agam, p. 144, 5, qui a al-dāriba.Google Scholar

130 Al-Fā;rābī, , al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 208Google Scholar, 18, a tanbut. Les MSS signalés dans al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, al-'Agam, p. 144, n. 1, ont yalbut. Mais je suis ibid., p. 144, 7, qui a yanbut.

131 Al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglitla, al-'Agam, p. 144, 7, a a'zam. Mais je suis al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 208, 18, qui a aglaz.Google Scholar

132 Al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, al-'Agam, p. 144, 8, a li-šay'. Mais je suis al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 208, 19, qui a al-šay'.Google Scholar

133 Al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, al-'Agam, p. 144, 10, n'a ni min šay', ni fi šay'Google Scholar. Les MSS signalés dans ibid., p. 144, n. 2, ont fi šay'. Mais je suis al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 208, 21 qui a min šay'.

134 Al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, al-'Agam, p. 144, 12, a ay7dan sabab. Mais je suis al-Fā;rābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 209, 1, qui a sabab aydan.Google Scholar

135 Al-Fārābī, , al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 209, 2, a laysa. Mais je suis al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, al-'Ağam, p. 144, 12, qui a fa-laysa.Google Scholar

136 Al-Fārābī, , al-Amkina al-muglita, al-'Ağam, p. 144, 14, n'a pas kull.Google Scholar Mais je suis le MS signalè dana ibid. p. 144 n. 4, et al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 209, 4, qui ont kull.

137 Al-Fārābi, al-Amkina al-muga, al-'Agam, p. 144, 15 a bi-mawgūd.Google ScholarMais je suis al-Fārābī, al-Amkina al-muga, Daneche Pajuh, p. 209, 4, qui a huwa mawgūd.Google Scholar

138 Al-Fārābī, al-Amkina al-muga, al-'Agam, p. 144, 16 a mā laysa. Mais je suis al-Fārābi, al-Amkina al-muga, Daneche Pajuh, p. 209, 5, qui a huwa mawgūd.Google Scholar

139 Al-Fārābi, Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 209, 7 et les MSS singalés dans al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, al-'Agam, p. 144, n. 5, n' ont pas idan. suis, Mais jeGoogle Scholaribid., p. 144, 17, qui a idan.

140 Al-Fārābī, Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, p. 209, 7, n's pas id. Mais je suis ibid, p. 144, 18, qui a idan.

141 Al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, al-'Agam, p. 142. 14–144, 18 = al-Fārābī, al-Amkina al-muglita, Daneche Pajuh, Pp. 207, 6–209, 7. Sur les sources des exemples galéniques apparaissant dans cette citation et dans la suivante, voir Zimmermann, pp. 411–12.Google Scholar

142 Al-Fārābi, al-tahlīl, al-'Agam, p. 103 20, a muhayyil. Mais je suis al-Tahlīl, Daneche Pajuh, p. 239, 2 qui a muhtall.Google Scholar

143 Al-Fārābi, al-Tahlīl, Daneche Pajuh, p. 239, 4 a 'inda. Mais je suis al-Fārābi, al-Tahlīla, al-'Agam, p. 104, 1 qui a 'an.Google Scholar

144 Al-Fārābi, al-Tahlīl, al-'Agam, p. 104, 3, a al-muhill.Google Scholar Le MS singalé dans ibid., p. 104. n. 1 ma li-al-hall, Mais je suis al-Fārābi, al-Thlīl, Daneche Pajuh p. 239, 6, qui a al-muhtall.

145 Al-Fārābi, al-Tahlīl, al-'Agam, p. 104, 5–6, introduit ici un nouveau paragraphe auquel il confere un titre (“de la cause et de la nature de l'attribution”). Mais je suis al-Fārābī, al-Tahlīl, Daneche Pajuh p. 239, 8, qui n'a pas de coupure en cet endroit.Google Scholar

146 Al-Fārābī, al-Tahlīl, Daneche Pajuh, p. 239 12, a wa. li-al-hall, Mais je suis al-Fārābi, al-Tahlīl, Daneche Pajuh p. 104, 10, qui a wa.Google Scholar

147 Al-Fārābi, al-Tahlīl, al-'Agam, pp. 103, 18–104 12 = al-Fārābi, al-Tahlīl, Daneche Pajuh pp. 238, 23–239 10.Google Scholar

148 L'analyse des deux formes des sophismes du conséquent que propose al-Fārābī al-Amkina al-muglita, a sa source dans Aristote, Réfutations sophistiques, 167 b 1–20; 168 b 27–169 a 5;179 a 26–180 a 22; 181 a 22–30. Mais, outre le fait que l' analyse ne recourt pas toujours aux mêmes concept et exemples dans les deux textes (ainsi, le concept de deuxiéme figure non concluante n' est pas employé dans Aristote), l'insertion dans une doctrine de l'intervention de la “rhétorique nécessaire” en sciences, que permet la jonction entre al-Amkina al-muglita, al-Tahlīl et F.D.G, n' est pas opérée par le Stagirite.Google Scholar

149 II est intéressant de noter qu' al-Rāzī, Kitāb al-šskūk, critique aussi la plupart des arguments de Galien, que F.D.G., § 27, preésente comme relevant de la rhétorique nécessaire. Ainsi, l' argument selon lequal les veines non pulsatiles auraient leur origine dans le foie parce que leurs parties proches du foie sont plus grosses est dit sans nÉcessité et comparé à un autre “plus fort et plus efficace (aqwā wa-ablaġ)” dans al-Rāzī, Kitāb al-škūk, p. 26, 1–14 (de l'édition du texte arabe). De même, à propos des arguments selon lesquels l'intellect serait dans le cerveau, parce que l' on dit de celui qui est inintelligent qu'il est sans cerveau, et la lâchetÉ dans le coeur parce que l' on dit du lâche qu'il n'a de cœur, al-Rāzā, Kitāb al-šukūk, p.57, 11–15 (de l' édition du texte arabe) soutient que Galien lui-même rejette, dans d' autres traités, des arguments de cette sorte et que, s'il lui arrive de les employer, c' est simplement par inclination du désit (mayl al-hawā). Les similitudes entre les critiques d'al-Rāzī et d' a;-Fārābi montrent qu'il s'agit de questions débattues à l'époque de ces auteurs, mais l' approche fārānoenne est beaucoup plus complexe puisqu'elle analyse le premier des arguments susmentionnés en termes de seconde figure non concluante et de conversion, qu'elle conduit ` caractériser les deux autres en termes de prémisses contingentes et qu'elle inssre par ailleurs le tout dans une doctrine de l' intervention de “la rhètorique nècessaire“ dans la science, Bref, l'insciption des arguments galéniques critiqués dans une théorie des rapports de la science et de la rhétorique des bien plus nette dans al-Fārābi.Google Scholar