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ABŪ BAKR AL-RĀZĪ ET LE SIGNE: FRAGMENT RETROUVÉ D'UN TRAITÉ LOGIQUE PERDU

Published online by Cambridge University Press:  09 February 2017

Pauline Koetschet*
Affiliation:
Aix-Marseille Université, CNRS, TDMAM UMR 7297 5, rue du château de l'horloge, 13094 Aix-en-Provence, France

Abstract

This article argues that a fragment from a lost treatise by Abū Bakr al-Rāzī (d. 925) is preserved in the Book on Morphology Kitāb al-Taṣrīf) by Ps-Ǧābir ibn Ḥayyān. Paul Kraus reached the conclusion that the collection to which this book belongs was written between the end of the ninth and the beginning of the tenth century AD. This fragment represents the first attempt – to our knowledge – to analyze the logical structure of sign-based inference in Arabic, which is known as istidlāl bi-al-šāhid ʿalā al-ġāʾib among theologians and philosophers. The author distinguishes between sign-inferences based on homogeneity (al-muǧānasa), course of habit (maǧrā al-ʿāda) and traces (āṯār). After providing a translation of the fragment, the first part of this paper argues that its author is Abū Bakr al-Rāzī. My argument is based on a comparison between this text and a passage from the Doubts About Galen, which is also by Abū Bakr al-Rāzī. I hypothesize that at least two other fragments from the same work or from different works by Abū Bakr al-Rāzī are preserved in the corpus attributed to Ps-Ǧābir. The second part of the paper aims to reconstruct Abū Bakr al-Rāzī’s theory of sign-inference. In so doing, I show the historical influence that Hellenistic debates on sign-inference might have had on al-Rāzī, and I situate al-Rāzī’s theory in the context of the prominent use that the theologians of the kalām made of the istidlāl bi-al-šāhid ʿalā al-ġāʾib. To offer a more comprehensive reconstruction of al-Rāzī’s theory of sign-inference, this article compares the critical approach presented in the newly identified fragment with the epistemological framework outlined in the Doubts About Galen. Finally, this article shows that Abū Bakr al-Rāzī’s theory of sign-inference had a strong influence on al-Fārābī’s logical developments especially in his Epitome of the Prior Analytics, even if he does not acknowledge this intellectual debt.

Résumé

Cet article entend montrer qu'un fragment d'un traité perdu d'Abū Bakr al-Rāzī (m. 925) est conservé dans le Livre de la morphologie Kitāb al-Taṣrīf) de Ps-Ğābir ibn Ḥayyān. Paul Kraus était arrivé à la conclusion que le corpus de textes auquel ce livre appartient a été composé entre la fin du IXe et le début du Xe siècle ap. J.-C. Ce fragment est, à notre connaissance, le premier texte en arabe qui tente d'analyser la structure logique de l'inférence fondée sur des signes, connue sous le nom d’istidlāl bi-al-šāhid ʿalā al-ġāʾib chez les théologiens et les philosophes. L'auteur opère une distinction entre les signes fondés sur l'homogénéité (al-muǧānasa), le cours de l'habitude (maǧrā al-ʿāda) et les traces (āṯār). Après avoir proposé une traduction de ce fragment, cet article entend montrer dans une première partie que l'auteur est bien Abū Bakr al-Rāzī. Ma démonstration se fonde, entre autres, sur la comparaison de ce texte et d'un passage extrait des Doutes sur Galien du même Abū Bakr al-Rāzī. Je fais également l'hypothèse qu'au moins deux autres fragments tirés du même traité, ou d'un ou deux autres traités d'al-Rāzī, sont conservés dans le corpus du Ps-Ǧābir. La seconde partie de cet article a pour objectif de reconstituer la théorie du signe chez Abū Bakr al-Rāzī. Pour y parvenir, je montre quelle influence les débats hellénistiques sur le signe ont pu avoir sur al-Rāzī, et je replace la théorie d'al-Rāzī dans le contexte de l'usage proéminent que les théologiens du kalām firent de l’istidlāl bi-al-šāhid ʿalā al-ġāʾib. Afin de compléter cette reconstitution de la théorie du signe chez Abū Bakr al-Rāzī, cet article compare l'approche critique adoptée dans ce fragment nouvellement identifié, avec le cadre épistémologique qui se dessine dans les Doutes sur Galien. Enfin, cet article montre que la théorie du signe chez Abū Bakr al-Rāzī a exercé une forte influence sur la réflexion logique d'al-Fārābī, notamment dans son Épitomé aux Premiers Analytiques, malgré le fait qu'al-Fārābī ne mentionne pas cet héritage.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Cambridge University Press 2017 

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References

1 Cet article est le premier résultat d'un projet de recherche mené au sein de l'unité Textes et documents de la Méditerranée antique et médiévale (UMR 7297), et destiné à explorer les références anonymes à Abū Bakr al-Rāzī dans le corpus de Ps-Ǧābir.

2 Al-Rāzī, , Opera philosophica, éd. Kraus, Paul (Le Caire, 1939)Google Scholar.

3 Al-Bīrūnī, , Épître sur les écrits d'Abū Bakr al-Rāzī, éd. Kraus, Paul (Paris, 1936), p. 14 Google Scholar.

4 Kraus, Voir Paul, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées scientifiques en Islam, vol. I (Le Caire, 1942–1943), pp. 7599 Google Scholar.

5 Sur la théorie de la balance, voir Kraus, Paul, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées scientifiques en Islam, vol. II (Le Caire, 1942–1943), pp. 187 Google Scholar sq.

6 Voir Galien, Sur les médicaments simples, Kühn XII, 3.8–4.2. Sur la théorie des degrés chez Galien, voir Harig, Georg, Bestimmung der Intensität im medizinischen System Galens (Berlin, 1972)Google Scholar. Pour une explication plus détaillée des bases arithmologiques de la théorie de la balance, voir Paul Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. II, pp. 187–223.

7 Les références aux folia suivent le manuscrit de Paris (MS Paris, BNF 5099, fols. 128a–147b).

8 Sur ce commentaire, voir Gannagé, Emma, “Alexandre d'Aphrodise in De Generatione et corruptione apud Ǧābir b. Ḥayyān”, Documenti et studi sulla tradizione filosofica medievale, 9 (1998): 3586 Google Scholar; et du même auteur, Alexandre of Aphrodisias: On Aristotle On Coming-to-be and Perishing 2. 2–5 (Londres, 2005), introduction; Fazzo, Silvia, “Frammenti da Alessandro in De generatione et corruptione nel Kitab al-Tasrìf ”, Documenti e studi sulla tradizione filosofica medievale, 10 (1999): 195203 Google Scholar; du même auteur, “Alessandro di Afrodisia sulle ‘contrarietà tangibili’ (De gen. et corr. II. 2): fonti greche e arabe a confronto”, dans Cristina D'Ancona et Giuseppe Serra (éds.), Aristotele e Alessandro di Afrodisia nella tradizione araba: atti del Colloquio “La ricezione araba ed ebraica della filosofia e della scienza greche”, Padova, 14–15 maggio 1999 (Padoue, 2002), pp. 151–89; Serra, Giuseppe, “La traduzione araba del De generatione et corruptione di Aristotele citata nel Kitāb al-Taṣrīf attribuito a Ğābir”, Medioevo, Rivista di storia della filosofia medievale, 23 (1997): 191288 Google Scholar; Rashed, Marwan, Al-Ḥasan ibn Mūsā al-Nawbaḫtī: Commentary on Aristotle “De generatione et corruptione” (Berlin, 2015), en particulier pp. 252–64CrossRefGoogle Scholar.

9 Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. II, p. 224.

10 Aristote, Du Ciel, 303a7.

11 Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. II, pp. 238–9.

12 MS Arabe 5099, fols. 145b–147b, éd. Kraus, Paul, dans Jābir ibn Ḥayyān. Textes choisis (Le Caire, 1935), pp. 414–24Google Scholar. Il existe deux autres manuscrits en arabe du Livre de la morphologie: Téhéran, Danišgāh 491, fols. 151b–177a, et Téhéran, Mālik 6206, fols. 128b–175a (voir F. Sezgin, GAS IV, p. 256). Ces deux manuscrits ne permettent malheureusement pas de compléter le manuscrit de Paris. Je souhaite ici remercier Marwan Rashed de m'avoir transmis sa copie du manuscrit de Paris, la bibliothèque Mālik de m'avoir envoyé une copie du manuscrit Mālik 6206, Emma Gannagé d'avoir partagé avec moi sa copie de MS Téhéran, Danišgāh 491, et enfin Reza Pourjavady ainsi que Ahmadreza Rahimiriseh de m'avoir aidée à obtenir l'intégralité de ce dernier manuscrit.

13 Voir Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. I, p. 98, n. 2.

14 Sur l’endeixis chez Galien, voir Barnes, Jonathan, “Galen on logic and therapy”, dans Kudlien, Fridolf et Durling, Richard J. (éds.), Galen's Method of Healing. Proceedings of the 1982 Symposium (Leyde, 1991), pp. 50102 Google Scholar, pp. 98–100; Fridolf Kudlien, “ ‘Endeixis’ as a scientific term: Galen's usage of the word (in medicine and logique)”, dans Kudlien et Durling (éds.), Galen's Method of Healing, pp. 102–11; van der Eijk, Philip, “Therapeutics”, dans Hankinson, Jim (éd.), Cambridge Companion to Galen (Cambridge, 2008), pp. 283303 CrossRefGoogle Scholar, pp. 292–3.

15 I.e. la connexion fondée sur le signe, istidlāl.

16 Le paradigme aristotélicien va d'un particulier à un autre particulier (voir par exemple Rhétorique I. 2, 1357b25–30), tandis qu'ici, le paradigme va du particulier à un universel (supposé). Cependant, traduire par “paradigme” nous paraît justifié, pour deux raisons. Tout d'abord, le paradigme aristotélicien suppose une puissance universalisante pour passer du particulier à un autre particulier. En second lieu, l'interprétation du paradigme comme passage du particulier à l'universel (to katholou) est avérée dans l'Antiquité. Voir Rashed, Marwan, “Les définitions d'Aquilius”, Bulletin of the Institute of Classical Studies, 55 (2012): 131–72CrossRefGoogle Scholar, p. 148.

17 Je discuterai cette traduction plus bas, pp. 28–9.

18 Sur la dispersion intentionnelle de la science par Ps-Ǧābir, voir Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. I, pp. XXVII–XXX.

19 Selon les notices bibliographiques, les Trente-deux livres constituaient “les bases et la crème” de la collection des Livres des balances, qui compte 144 traités. Voir Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. I, p. 77.

20 Voir Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. I, p. 98.

21 Il s'agit des Quatre livres sur les minéraux selon l'opinion de Balīnās. Sur ces traités, voir Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. I, pp. 79–80, et Haq, Syed Nomanhul, Names, Natures and Things. The Alchimist Jābir ibn Ḥayyān and his Kitāb al-Aḥjār (Book of Stones) (Dordrecht, 1994)Google Scholar.

22 Voir Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. I, pp. 95–7.

23 Il s'agit probablement du traité Sur l'arène de l'intelligence K. Maydān al-ʿaql). Voir Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. I, p. 88.

24 Ibid ., p. 89.

25 On peut rapprocher de ce passage le suivant, tiré du Livre sur les propriétés: “Mes livres sont très nombreux et la science y est dispersée. Quiconque les réunira réunira en même temps la science, et parviendra ainsi à son but et au succès, car j'ai exposé la science entière, sans me servir d’énigme dans la moindre lettre; la seule énigme consistant dans la dispersion de la science” (trad. Kraus, dans Contribution à l'histoire des idées scientifiques, vol. I, p. XXVIII).

26 Ou, en d'autres termes, “celui qui détient la science nécessairement impliquée”.

27 I.e.: d’établir que le paradigme est une partie d'un tout.

28 L'expression “connaissance persuasive” traduit le grec pithanon, notion fondamentale dans les débats hellénistiques et notamment chez Galien. Voir Sedley, David, “On signs”, dans Barnes, Jonathan et Brunschwig, Jacques, Burnyeat, Myles et Schofield, Michael (éds.), Science and Speculation. Studies in Hellenistic Theory and Practice (Cambridge, 1982), pp. 239–72Google Scholar, à la p. 251; Chiaradonna, Riccardo, “Galen on what is persuasive (Pithanon) and what approximates to truth”, dans Adamson, Peter, Hansberger, Rotraud et Wilberding, James (éds.), Philosophical Themes in Galen (Londres, 2014), pp. 6188 Google Scholar.

29 Ces termes ne désignent pas ce qui est plus probable, mais simplement ce qui est plus attendu par la raison. Chez Galien, comme l'a montré Riccardo Chiaradonna dans l'article cité n. 28, ce qui est pithanon est ce qui est plus attendu, mais ce n'est pas forcément ce qui est plus probable. Il semble que la même prévention existe chez al-Rāzī, comme nous le montrerons dans la seconde partie de cet article. Dans les Doutes sur Galien, al-Rāzī emploie à plusieurs reprises le terme awlā pour désigner ce qui n'est pas démonstratif mais simplement plus persuasif. Pour un exemple, voir plus bas p. 107.

30 Ce critère de la similitude rappelle la première des deux catégories d'inférences fondées sur les signes distinguées par les Épicuriens, celle qui se produit “selon la voie de la similitude” (ho katha tên homoiotêta tropos). Comme l'explique Jonathan Barnes, le critère de similitude est omniprésent dans le traité de Philodemus Sur les signes, qui est l'un des rares traités ayant survécu traitant de la théorie épicurienne du signe (sur ce traité, voir plus bas n. 71). Voir Barnes, Jonathan, “Epicurean signs”, Oxford Studies in Ancient Philosophy, Supplement (1988): 91134 Google Scholar, p. 98; Philodemus, , On Methods of Inference, éd. Philip, et De Lacy, Estelle (Naples, 1978)Google Scholar, en particulier I.2–IV.13.

31 Le titre du traité manque dans les manuscrits, et nous l'ajoutons ici sur la base de notre démonstration.

32 Il y a une lacune dans les manuscrits ici.

33 Cet exemple est classique chez les commentateurs alexandrins d'Aristote, lorsqu'ils veulent montrer les dangers de l'induction. Voir par exemple d'Aphrodise, Alexandre, Sur les Premiers Analytiques d'Aristote, éd. Wallies, M., CAG 2.1 (Berlin, 1883), p. 44 Google Scholar, 1; Alexander of Aphrodisias: On Aristotle Prior Analytics, 1.1–7, trad. Barnes, Jonathan, Bozien, Susanne, Flannery, Kevin S.J., Ierodiakonou, Katerina (Londres, 1991), p. 104 Google Scholar, et les références données n. 12. Sextus Empiricus utilise également cet argument pour mettre en garde contre l'induction (Esquisses pyrrhoniennes, II. 195).

34 À la place de la lacune que contiennent les manuscrits ici, devait se trouver le nom de l'animal qui “mange le feu et avale le fer brûlant”.

35 I.e. le jugement fondé sur l'induction.

36 Sur ce texte, voir Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. I, pp. 1426.

37 Ibid ., vol. II, pp. 324–5.

38 Ibid ., vol. II, p. VII.

39 Ibid ., vol. I, p. LX.

40 Ibid ., vol. I, p. LXI.

41 Ibid ., vol. I, p. LXI.

42 Ibid ., vol. I, p. LXII.

43 Kraus, Paul, Jābir ibn Ḥayyān. Textes choisis (Le Caire, 1935), p. 420Google Scholar; trad. dans Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. II, p. 329.

44 Pour les témoignages et les fragments grecs, voir von Müller, Ivan, “Über Galens Werk vom Wissenschaftlichen Beweis”, Abh. Bayer. Ak. d. Wiss. Muünchen, 20 (1895): 403–78Google Scholar. Pour une tentative de reconstruction du traité à partir de certains fragments, voir Chiaradonna, Riccardo, “Le traité de Galien Sur la démonstration et sa postérité tardo-antique”, dans Chiaradonna, Riccardo et Trabattoni, Franco (éds.), Physics and Philosophy of Nature in Greek Neoplatonism (Leyde, 2009), pp. 4377 CrossRefGoogle Scholar; Chiaradonna, “Galen on what is persuasive (Pithanon)”; Havrda, Matyáš, “The purpose of Galen's treatise On Demonstration ”, Early Science and Medicine, 20 (2015): 265–87CrossRefGoogle ScholarPubMed.

45 Kraus, Paul, Jābir ibn Ḥayyān. Textes choisis (Le Caire, 1935), p. 518 Google Scholar et p. 521. Voir sur ces passages Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. II, pp. 327–8.

46 Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Textes choisis, p. 521.

47 Voir Rescher, Nicolas et Marmura, Michael, The Refutation by Alexander of Aphrodisias of Galen's Treatise on the Theory of Motion (Islamabad, 1965)Google Scholar.

48 Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. II, p. 328 et n. 6.

49 Sur les passages du livre VIII du traité Sur la démonstration sur le temps, voir Adamson, Peter, “Galen and al-Rāzī on time”, dans Hansberger, Rotraud, al-Akiti, Muhammad Afifi et Burnett, Charles (éds.), Medieval Arabic Thought: Essays in Honour of Fritz Zimmermann (Londres, 2012), pp. 114 Google Scholar.

50 Rashed, Marwan, Alexandre d'Aphrodise, Commentaire perdu à la Physique d'Aristote (livres IV-VIII) (Berlin, 2011), p. 425 CrossRefGoogle Scholar.

51 Ibid ., p. 428; Généquand, Charles, Alexander of Aphrodisias on the Cosmos (Leyde, 2001), pp. 138–9Google Scholar.

52 Généquand, Alexander of Aphrodisias on the Cosmos, pp. 136–43. Sur ce traité, voir Kritzeck, James, “Une majmuʿa philosophique à Princeton”, Mélanges de l'Institut dominicain d’études orientales (MIDEO), 3 (1956): 375–80Google Scholar; Mach, Rudolf, Catalogue of Arabic manuscripts in the Garrett collection, Princeton University Library (Princeton, 1977)Google Scholar, n. 2994.

53 Voir plus bas section 2. 3.

54 Voir Chiaradonna, “Galen on what is persuasive (Pithanon)”.

55 Al-Bīrūnī, Épître sur les écrits d'Abū Bakr al-Rāzī, éd. Kraus, p. 14.

56 Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. I, p. 165.

57 Ibid ., vol. I, p. 142.

58 Kitāb al-Baḥṯ Livre de la recherche), MS Istanbul, Jārullāh 1721, 146a. Voir Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. I, p. 165.

59 Nous espérons prouver cette hypothèse dans un futur proche.

60 L'unique manuscrit connu contenant ce traité est conservé à Istanbul (MS Istanbul, Jārullāh 1721). Paul Kraus a édité des extraits de ce traité dans Jābir ibn Ḥayyān. Textes choisis, pp. 501–27. Je souhaite remercier ici Masayo Watanabe, qui a partagé avec moi sa copie du manuscrit, et Charles Burnett.

61 Ibn Abī Uṣaybiʿa, Histoire des médecins, éd. Müller, August (Königsberg, 1877)Google Scholar, t. I, p. 315.

62 Pour une étude de la notion de signe chez al-Fārābī, voir Lameer, Joep, Al-Fārābī and Aristotelian Syllogistics (Leyde, 1994), pp. 133–75Google Scholar pour l'induction, pp. 176–203 pour le paradigme, et pp. 204–32 pour l’istidlāl bi-al-šāhid ʿalā al-ġāʾib; et pour l’étude du signe chez Averroès, voir Cerami, Cristina, Génération et substance: Aristote et Averroès entre physique et métaphysique (Berlin, 2015), pp. 319 CrossRefGoogle Scholar sq.

63 Al-Fārābī, , Deux ouvrages inédits sur la rhétorique, éd. Langhade, Jacques et Grignaschi, Mario (Beyrouth, 1986), p. 118 Google Scholar, trad. française dans Aouad, Maroun et Rashed, Marwan, “L'exégèse de la Rhétorique d'Aristote: recherches sur quelques commentateurs grecs, arabes et byzantins, 1re partie”, Medioevo, 23 (1997): 43189, pp. 66–7Google Scholar.

64 Voir Kudlien, “ ‘Endeixis as a scientific term: Galen's usage of the word”, dans Kudlien et Durling (éds.), Galen's Method of Healing, p. 106.

65 Voir Aristote, Rhétorique, 1357b3–5.

66 Il faut noter que certains théologiens mettront en garde contre un usage abusif de l'indication du manifeste au caché, lorsque la cause (ʿilla) est insuffisante.

67 Parmi les textes médicaux mobilisant les notions de signe et d'indication, et auxquels les Arabes avaient accès, on trouve notamment les trois traités de Galien Sur les sectes pour les débutants, éd. Heilmreich, Georg, dans Galeni Pergameni Opera Minora, vol. III (Leipzig, 1893)Google Scholar; trad. arabe, éd. Salīm Sālim (Le Caire, 1977), Sur l'expérience médicale, éd. Walzer, Richard (Londres, 1944)Google Scholar et Esquisse empirique, éd. Deichgräber, Karl, dans Die griechische Empirikerschule (Berlin, 1930)Google Scholar.

68 Sur cette procédure chez les théologiens, voir van Ess, Josef, “The logical structure in Islamic theology”, dans von Grunebaum, Gustav E. (éd.), Logic in Classical Islam (Wiesbaden, 1970), pp. 2150 Google Scholar, pp. 347.

69 Sur cette concurrence, voir Timus, Mihaela, Cosmogonie et eschatologie. Articulations conceptuelles du système religieux zoroastrien (Louvain, 2015)Google Scholar.

70 Par exemple Galien, dans Sur les sectes pour les débutants, Kühn I.81, explique que les médecins dogmatiques passent de ce qui est apparent (en tois phainomenois) à ce qui est obscur (adêlon).

71 Roshdi Rashed remarque que dans sa traduction des Arithmétiques, Qusṭā ibn Lūqā puise dans le lexique de la nouvelle discipline algébrique, pour rendre la terminologie purement arithmétique de Diophante. Voir Diophante, Les Arithmétiques, éd. et trad. française par Roshdi Rashed, tome III (Paris, 1984), pp. L–LI.

72 Voir par exemple Galien, Sur l'expérience médicale, éd. Walzer, p. 58; trad. anglaise par Walzer, Richard et Frede, Michael, dans Galen. Three Treatises on the Nature of Science (Indianapolis/Cambridge, 1985), p. 89 Google Scholar.

73 À l'inverse de l’époque islamique, les études sur la notion de signe dans l'Antiquité sont nombreuses. Voir en particulier Manetti, Giovanni, Theories of Sign in Classical Antiquity, trad. Richardson, Christine (Bloomington, 1993)Google Scholar; Allen, James, Inference from Signs: Ancient Debates About the Nature of Evidence (Oxford, 2001)Google Scholar. Sur les rapports entre médecine et philosophie autour de la notion de signe, voir Pellegrin, Pierre, “Scepticisme et sémiologie médicale”, dans Morelon, Régis et Hasnawi, Ahmed (éds.), De Zénon d’Élée à Poincaré. Recueil d’études en hommage à Roshdi Rashed (Louvain-Paris, 2004), pp. 648–64Google Scholar.

74 Le traité Sur les signes De Signis) composé par Philodème offre un rare accès à ces controverses. Voir Philodemus, On Methods of Inference, éd. De Lacy. Sur la théorie épicurienne du signe, voir Sedley, “On signs”; Barnes, “Epicurean signs”, et dans le même volume la réponse Long, d'Alex, “Reply to Jonathan Barnes: ‘Epicurean signs’”, Oxford Studies in Ancient Philosophy, Supplement (1988): 135–44Google Scholar.

75 Notamment dans Galien, Sur les sectes, éd. Salīm Sālim (Le Caire, 1977), p. 20.

76 Philodemus, On Methods of Inference, éd. De Lacy, V. 20–29.

77 Pour Myles Burnyeat et Jacques Brunschwig, cette distinction est elle aussi à mettre au compte des Stoïciens. Voir Burnyeat, Myles, “The origin of non-deductive inference”, dans Barnes, Jonathan, Brunschwig, Jacques, Burnyeat, Myles, Schofield, Michael (éds.), Science and Speculation. Studies in Hellenistic Theory and Practice (Cambridge, 1982), pp. 193238 Google Scholar; Brunschwig, Jacques, “Proof defined”, dans Schofield, Michael, Burnyeat, Myles et Barnes, Jonathan (éds.), Doubt and Dogmatism. Studies in Hellenistic Epistemology (Oxford, 1980), pp. 125–60Google Scholar.

78 Sextus Empiricus, Contre les mathématiciens, VIII, 155.

79 Sextus Empiricus, Esquisses pyrrhoniennes, II, 100.

80 Sextus Empiricus, Esquisses pyrrhoniennes, II. 101.

81 Sextus Empiricus, Esquisses pyrrhoniennes, II, 104. Il est à noter qu'un débat existe entre les spécialistes pour savoir si cette définition s'applique au signe en général, ou seulement au signe indicatif. Sur ce débat, voir Pellegrin, “Scepticisme et sémiologie médicale”, pp. 654–6.

82 Pellegrin, “Scepticisme et sémiologie médicale”, p. 658.

83 Pour une définition générale de l'indication par Galien, voir Galien, Sur la méthode de traitement, Kühn X, 126.10–127.3; trad. fr. Jacques Boulogne (Paris, 2009), p. 136: “Nous disons que la mise en lumière, pour nous exprimer ainsi, de l'accompagnement est une indication. Assurément, l'expérience aussi permet de trouver ce qui accompagne, mais non en tant qu'il est mis en lumière par l'antécédent”.

84 Galien, , Sur les sectes, éd. Sālim, Salīm (Le Caire, 1977), p. 38 Google Scholar (je traduis). Sur la traduction arabe du grec endeixis, voir Ian Cassels, “A brief note on Arabic equivalents to Galen's Ἔνδειξις”, dans Kudlien et Durling (éds.), Galen's Method of Healing, pp. 114–16.

85 Galien, , Sur les sectes, éd. Sālim, Salīm (Le Caire, 1977), p. 20 Google Scholar.

86 Galien, Sur les sectes, Kühn I, 76 ult.–77. 10; trad. fr. Pellegrin, pp. 73–4: “[Les empiristes] n'acceptent pas du tout l'existence de l'indication, ni qu'une chose puisse être connue à partir d'une chose différente – car toutes les choses doivent être connues à partir d'elles-mêmes –, ni qu'il existe le moindre signe d'une chose cachée par nature”.

87 Galien, Sur l'expérience médicale, éd. Walzer, pp. 57–62; trad. anglaise par Walzer et Frede, dans Galen. Three Treatises on the Nature of Science, pp. 88–9, pp. 91–3.

88 Galien, Sur l'expérience médicale, éd. Walzer, p. 58; trad. anglaise Walzer et Frede, p. 89.

89 Galien explique qu'il a composé onze ouvrages de notes sur ce traité aristotélicien dans Sur mes propres livres (I, 42). Sur la notion de démonstration chez Galien, voir Barnes, “Galen on logic and therapy”, dans Kudlien et Durling (éds.), Galen's Method of Healing.

90 Voir plus haut n.14.

91 Galien, Sur les pouvoirs des aliments, éd. Helmreich, CMG V, 4, 2, p. 203 (je traduis): “Ce sont là les mots de Dioclès, qui pense que les pouvoirs contenus dans les aliments sont connus seulement sur la base de l'expérience et non pas sur la base de l'indication donnée par le tempérament ou de l'indication donnée par les humeurs”.

92 Voir par exemple Galien, Institutio logica, I. 11; Sur la méthode de traitement, Kühn X, 102–4, 157, 421–2.

93 Galien, Sur la méthode de traitement, Kühn X, 242.16–243.3; trad. fr. Jacques Boulogne (Paris, 2009), p. 223. Les causes déclenchantes (τὰ προκατάρξαντα) correspondent aux causes antécédentes (τὰ προκαταρτικά): par exemple une exposition prolongée au soleil sera la cause déclenchante de la fièvre. Il s'agit du seul type de cause accepté par les empiristes. Par exemple, le fait qu'une morsure ait été causée par un chien enragé constitue le point de départ du traitement, car il a déjà été observé que des cas similaires évoluaient bien différemment des morsures normales. Mais la cause antécédente, pour Galien, ne peut fournir le point de départ du traitement lui-même.

94 Voir Hankinson, Jim, “Galen on the limitations of knowledge”, dans Gill, Christopher, Whitmarsh, Tim et Wilkins, John (éds.), Galen and the World of Knowledge (Cambridge, 2009), pp. 206–42CrossRefGoogle Scholar, p. 232.

95 Galien, Sur la méthode de traitement, Kühn X, 164 sq.

96 Al-Rāzī, Abrégé de la Méthode de traitement, MS Escorial 801, fol. 4b.

97 Sur le rôle de la mémoire dans l'approche empiriste du savoir, voir Frede, Michael, “An Empiricist view of knowledge: memorism”, dans Everson, Stephen, Epistemology (Cambridge, 1990), pp. 225–50Google Scholar.

98 Sur cette procédure chez les théologiens du kalām, voir par exemple al-Naššār, , Manāhiǧ al-baḥṯ ʿinda mufakkirī al-islām wa-iktišāf al-minhaǧ al-ʿilmī fī al-ʿālam al-islāmī (Beyrouth, 1984), pp. 132–5Google Scholar; al-Laṭīf, ʿAbd, Minhaǧ imām al-Haramayn fī dirāsa al-ʿaqīda (Al-Riyāḍ, 1993), p. 143 Google Scholar sq.

99 Van Ess, “The logical structure in Islamic theology”, pp. 269.

100 Al-Ašʿarī, Kitāb al-Lumaʿ, éd. Ġarāba, Ḥamūd (Le Caire, 1955), p. 37 Google Scholar.

101 ʿAbd al-Ǧabbār, Al-Muḥīṭ bi-al-taklīf, éd. ʿAzmī, Umar al-Sayyid (Le Caire, 1965), p. 168 Google Scholar.

102 Al-Naššār a déjà rapproché ces deux passages dans son ouvrage Manāhiǧ al-baḥṯ ʿinda mufakkirī al-islām, p. 338.

103 Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. I, p. 124.

104 Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Textes choisis, p. 543.

105 Kraus, Jābir ibn Ḥayyān. Contribution à l'histoire des idées, vol. I, p. 171.

106 Al-Bīrūnī, Épître sur les écrits d'Abū Bakr al-Rāzī, éd. Kraus, p. 19.

107 Marwan Rashed, “Abū Bakr al-Rāzī et la prophétie”, p. 179.

108 Sur ce terme, voir Anne-Marie Goichon et Ignâz Goldziher, “Dahriyya”, EI²; Selon Marwan Rashed, il s'agit plutôt d'un groupe de médecins matérialistes. Voir Rashed, Al-Ḥasan ibn Mūsā al-Nawbaḫtī, pp. 369–70.

109 Al-Rāzī le nomme “Abū Hilāl al-Ḥimṣī le traducteur (al-mutarǧim)”. Cette dénomination pose un problème, que l'on peut résoudre de deux manières. Soit il s'agit du traducteur des quatre premiers livres des Coniques d'Apollonius, dont le nom est Hilāl ibn Abī Hilāl al-Ḥimṣī. Sur la traduction arabe des Coniques, voir Apollonius de Perge, Coniques, Tome 1.1: Livre I, commentaire historique et mathématique, édition et traduction du texte arabe par Roshdi Rashed (Berlin, 2008), introduction, pp. 25–43. Dès lors, il faudrait supposer une négligence de la part d'al-Rāzī, ou une modification plus tardive par un copiste. Soit il s'agit du père de Hilāl Ibn Abī Hilāl al-Ḥimṣī, qui se nomme bien Abū Hilāl al-Ḥimṣī. Celui-ci est un médecin du milieu du IXe siècle, qu'al-Rāzī cite dans le Livre complet sur la médecine. Voir Ullmann, Manfred, Die Medizim im Islam (Leyde, 1970), p. 122 Google Scholar. Dans ce cas, qui semble le plus probable, il est tout à fait possible que le médecin Abū Hilāl ait aussi été traducteur. Si ce n'est pas le cas, la mention “le traducteur” aurait été ajoutée par la suite par un copiste confondant père et fils.

110 Al-Rāzī, Opera philosophica, éd. Kraus, p. 124.

111 Ibid ., p. 125.

112 Al-Rāzī, , Doutes sur Galien, éd. al-Ġanī, ʿAbd (Le Caire, 2005), p. 109 Google Scholar.

113 Galien, Sur les doctrines d'Hippocrate et de Platon, éd. Philipp De Lacy, p. 372.

114 Ibid ., p. 374.

115 Ibid ., p. 378.

116 Ibid ., p. 380.

117 Galien, De Semine, Kühn IV, 527.17–529.2; CMG V, 3, 1, pp. 78–80.

118 Al-Rāzī, Doutes sur Galien, éd. ʿAbd al-Ġanī, p. 181 (je traduis).

119 Galien, Sur les facultés naturelles, Kühn II, 62.20–73.8.

120 Galien, Sur les facultés naturelles, Kühn II, 73.3–8.

121 Al-Rāzī, Doutes sur Galien, éd. ʿAbd al-Ġanī, p. 108 (je traduis).

122 Al-Rāzī, Doutes sur Galien, éd. ʿAbd al-Ġanī, p. 67.

123 Ibid ., p. 143. Al-Rāzī fait ici référence au terme grec endeixis utilisé par Galien dans Sur les pouvoirs des aliments, dans un passage où Galien s'oppose à la découverte des pouvoirs des aliments par la seule expérience. Voir Galien, Sur les pouvoirs des aliments, Helmreich, CMG V, 4, 2.

124 Al-Rāzī, Doutes sur Galien, éd. ʿAbd al-Ġanī, p. 90.

125 Voir Alexander of Aphrodisias: On Aristotle's Prior Analytics, 1.1–7, trad. Barnes, Jonathan, Bozien, Susanne, Flannery, Kevin S.J., Ierodiakonou, Katerina (Londres, 1991), p. 98 Google Scholar.

126 Édité, et traduit par Rescher, Nicholas, dans Galen and the Syllogism (Pittsburg, 1966)Google Scholar.

127 Lameer, Al-Fārābī, pp. 254–6. Voir aussi Gyekye, Kwam, “Al-Fārābī on the logic and arguments of the Muslim philosophical theologians”, Journal for the History of Philosophy, 27 (1989): 135–43CrossRefGoogle Scholar.

128 Sur l'induction chez al-Fārābī, voir par exemple Lameer, Al-Fārābī, pp. 133–75, et Janssens, Jules, “Experience (tajriba) in classical Arabic philosophy (al-Fārābī – Avicenna)”, Quaestio, 4 (2004): 4562 CrossRefGoogle Scholar.

129 Al-Fārābī, Épitomé aux Premiers Analytiques, éd. Türker, Mubahat, dans “Fārābīʾnin bazı mantık eserleri”, Revue de la Faculté de Langues, d'Histoire et de Géographie de l'Université d'Ankara, 16 (1958): 244–86Google Scholar, p. 285.15–18. Sur l'interprétation du paradigme dans cet Épitomé et l’évolution de cette notion chez al-Fārābī, voir Lameer, Al-Fārābī, pp. 185–203.

130 Al-Fārābī, Commentaire sur les Premiers Analytiques, éd. Daneche-Pajuh, Mohammad T., dans Al-Manṭiqiyyāt li-al-Fārābī, vol. II (Qom, 1988–90), p. 527 Google Scholar.

131 Voir par exemple al-Fārābī, Épitomé aux Premiers Analytiques, éd. Türker, p. 264.6–14.

132 Al-Fārābī, Traité sur la rhétorique, § 27, trad. fr par Maroun Aouad et Marwan Rashed, dans “L'exégèse de la Rhétorique d'Aristote”, pp. 104–5. Sur les critiques d'ordre logique adressées à Galien par al-Fārābī, voir aussi Zimmermann, , Al-Fārābī’s Commentary and Short Treatise on Aristotle's De Interpretatione (Oxford, 1981), pp. lxxxilxxxiv Google Scholar.

133 Galien, Sur les doctrines d'Hippocrate et de Platon, éd. Philip De Lacy, p. 372.

134 Ibid ., p. 120.

135 Al-Fārābī, Sur les lieux trompeurs, éd. Daneche Pajuh, dans Al-Manṭiqiyyāt li-al-Fārābī, vol. I, p. 208; trad. fr. in Aouad, Maroun, “La doctrine rhétorique d'Ibn Riḍwān et la Didascalia in Rhetoricam Aristotelis ex glosa Alpharabii ”, Arabic Sciences and Philosophy, 7 (1997): 163245, p. 234CrossRefGoogle Scholar.

136 Faḫr al-Dīn al-Rāzī, Questions suprêmes, éd. Aḥmad Hiǧāzī al-Saqqā (Beyrouth, 1986), vol. VII, pp. 175–84. Voir en particulier, pour la comparaison des nerfs et des veines avec les branches de l'arbre, pp. 176–7.

137 Galien, Sur les lieux affectés, III, 5, Kühn VIII, 159.16–160.5, trad. fr. (modifiée) Daremberg (1856), t. II, p. 554.