References
Je voudrais prendre, dès l'abord, la défense de cette comparaison linguistique et de son extension à la sémiologie artistique en général. Je me rends compte qu'elle s'impose de la manière la plus suggestive dans le domaine de la poésie, des lettres. Mais, là non plus, je ne pense pas exclusivement au problème linguistique et de style de la «langue» et de la «parole», mais à la mise en confrontation du fonds de style pris dans son sens le plus général, en tant que «langue», et des instruments du style — en tant que «parole» — utilisés, à partir de ce fonds, dans l'œuvre donnée. En ce sens, la distinction peut être étendue à d'autres arts aussi.
En conséquence, il nous semble que la notion de la méthode artistique se révèle fort proche de celle traditionnelle de lapoétique. Peut-être lui-est-elle même identique. La poétique aussi s'étend, d'une part, auxprincipes créateurs artistiques et, d'autre part, à cesprocédés pratiques selon lesquels l'œuvre d'art voit le jour, selon lesquels elle est «faite» (conformément à la racine grecque du motpoétique). Les «arts poétiques» sont ainsi, de fait, des méthodologies artistiques.
Cet essai fut soumis à la critique de quelques experts dont les remarques ou avis contraires seront publiés dans le prochain numéro du NEOHELICON.
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Vajda, G.M. Réflexions sur la structure des courants littéraires et la littérature des Lumières. Neohelicon 1, 9–41 (1973). https://doi.org/10.1007/BF02028939
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF02028939