Composition of lime-cement and air-entrained cement mortar as a function of distance to the brick-mortar interface: consequences for masonry

Abstract

The composition of a lime-cement mortar and an air-entrained cement mortar was studied as a function of distance to the brick-mortar interface. Both mortars had the same cement-to-sand ratio and the same water-to-cement ratio; in the lime-cement mortar the binder-to-sand ratio was highest. The measurements indicate that the mortar composition (i.e. the contents of sand, cured binder and voids) and the contents of chemical substances of the cured binder (i.e. the contents of calcite, portlandite and ettringite) change with distance to the brick-mortar interface. For the mortar composition the tendency of these changes is the same, but for the contents of the chemical substances of cured binder for the two mortar types the tendency of these changes is opposite and also the extent of the changes is significantly different. For the air-entrained cement mortar, the observations are explained by the enrichment of binder towards the brick-mortar interface, resulting from the compaction of fresh mortar. In the lime-cement mortar such an enrichment of binder hardly occurs and the observations are explained by the intense carbonation that takes place. As a result, the contents of the chemical substances in the mortars is very much different. In the air-entrained cement mortar, near the brick-mortar interface the enrichment of cement and the low water content (resulting from the low water retentivity of this mortar), lower the water-to-cement ratio and as a consequence the cement is not fully hydrated. In the lime-cement mortar, as the Ca(OH)₂ content and the water content is higher, near the brick-mortar interface, a carbonated zone is formed which is hardly permeable for CO₂ (and probably water). This does not occur in the air-entrained cement mortar, it remains permeable.

Résumé

La composition d’un mortier de ciment et de chaux et d’un mortier de ciment à air entraîné a été examinée en fonction de la distance par rapport à l’interface brique-mortier. Les rapports ciment-sable et eau-ciment étaient identiques pour les deux mortiers. Le rapport liant-sable était le plus élevé dans le mortier de ciment et de chaux. Les mesures indiquent que la composition du mortier (teneurs en sable, liant durci et vides) et les teneurs en produits chimiques du liant durci (teneurs en calcite, portlandite et ettringite) changent en fonction de la distance par rapport à l’interface brique-mortier. Pour la composition du mortier, la tendance de ces changements est identique, par contre, en ce qui conceme les teneurs en produits chimiques du liant durci, la tendance de ces changements est opposée pour les deux types de mortier; en outre, le degré de ces changements diffère de manière significative. Pour le mortier de ciment à air entraîné, ces observations s’expliquent par un enrichissement en liant à l’interface brique-mortier, résultant du compactage du mortier frais. Comme dans le mortier de ciment et de chaux, cet enrichissement en liant se rencontre peu, les observations s’expliquent par une carbonatation importante. Par conséquent, les teneurs en produits chimiques sont très différentes dans les mortiers. Dans le mortier de ciment à air entraîné, près de l’interface brique-mortier, l’enrichissement en ciment et la faible teneur en eau (due à la faible rétention d’eau de ce mortier), diminuent le rapport eau-ciment avec pour conséquence que le ciment n’est pas hydraté complètement. Comme les teneurs en Ca(OH)₂ et en eau sont plus élevées dans le mortier de ciment et de chaux, une zone carbonatée se forme près de l’interface brique-mortier qui présente une faible perméabilité au CO₂ (et probablement à l’eau). Ceci ne se présente pas dans le mortier de ciment à air entraîné qui reste perméable.