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Le mercredi où Jésus fut livré

Published online by Cambridge University Press:  05 February 2009

Mlle A. Jaubert
Affiliation:
Paris, France

Extract

L'éude des traditions patristiques et liturgiques relatives à la date de la Cène amène à examiner les témoignages anciens qui se rattachent au mercredi saint. Cet inventaire a permis de retrouver des textes qui n'avaient pas été signalés auparavant; on ne peut naturellement assurer qu'il soit exhaustif.

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Copyright © Cambridge University Press 1968

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References

page 145 note 1 Depuis mon livre sur la Date de la Cène (Paris, 1957), voici les études complémentaires que j'ai publiées sur le même sujet: ‘Aperçus sur le calendrier de Qumrân’, dans Recherches bibliques iv, La secte de Qumrân et les origines du christianisme, Desclée de Br. (1958), 113–20. ‘Jésus et le calendrier de Qumrân’, New Testament Studies, 7 (1960), 1–30. ‘Les séances du sanhédrin et les rêcits de la passion’, Revue de l'histoire des religions, 166 (1964), 143–69 et 167 (1965), 1–33. ‘Une discussion patristique sur la chronologie de la passion’, Recherches de science religieuse, 54 (1966), 407–10. ‘Une lecture du lavement des pieds au mardi/mercredi saint’, Le Muséon, 79 (1966), 257–86.

page 145 note 2 Ep. can. chap. 15; PC, 18, 508b.

page 146 note 1 Voir plus loin, pp. 9–10.

page 146 note 2 C'est le Père Drutmar Cremer, de l'abbaye de Maria Laach, qui m'a signalé ce texte. Je le remercie ici, ainsi que le Père Schwank de Beuron, qui lui a servi d'intermédiaire.

page 146 note 3 PG, 27, 12 AB. D'après Mile M.-J, Rondeau, ce texte est certainement l'écho de traditions monastiques.

page 146 note 4 A la fin de l'épître, le vieillard se réfère à des traditions anciennes en Israël: on mettait en fuite les démons par la lecture de l'Ecriture, PG., 27, 44 § 33.

page 146 note 5 Tamid vii. 4: ‘Le quatrième jour on chante: O Seigneur Dieu à qui appartient la vengeance; ô Dieu à qui appartient la vengeance, manifeste-toi.’ Cf. Rosh hashanah 31a.

page 146 note 6 Au verset 20 du psaume, l'expression ‘trône d'iniquité’ était appliquée à la puissance diabolique, cf. PC, 12, c. 1553–6 et 27, c. 412 c (Evagre, selon Mile M.-J. Rondeau). D'après le Nouveau Testament, c'est le démon qui avait inspiré les adversaires de Jésus; mais le Christ en avait tiré vengeance (Col. ii. 15).

page 147 note 1 II paraît également très difficile d'interpréter le παραδοθɛ׀ς d'une décision divine considérée comme un fait achevé!

page 147 note 2 In Evangelium Johannis, PC, 66, 769 b. Ce passage ne se trouve pas dans l'édition syriaque du commentaire sur Jean de Théodore de Mopsueste, cf. Vosté, CSCO 63/116 (Louvain, 1940). Devreesse ignore à qui il faut attribuer ce passage, ‘Notes sur les chaines grecques de s. Jean’, Revue Biblique, 36 (1927), 211.Google Scholar

page 148 note 1 Epître 36, 13 n. 30; CSEL 34, 2, p. 59.

page 148 note 2 Voici la suite du texte: ‘Ce jour fut le premier des azymes et il commençait le soir. Mais Matthieu l'évangéliste dit que le cinquième jour était le premier des azymes, parce que c'est au soir qui le suivait que devait avoir lieu le repas pascal, repas où I'on commençait de manger l'azyme et la brebis immolée. D'où l'on conclut que ce fut le quatrième jour du sabbat que le Seigneur dit: “Vous savez que dans deux jours aura lieu la Pâque et que le Fils de l'Homme sera livré pour être crucifié.” Et si le jour lui-même a été assigné au jeûne, c'est que, comme l'évangéliste le dit ensuite: “alors se rassemblèrent les princes des prêtres et les anciens du peuple dans la cour du prince des prêtres, qu'on appelait Caïphe, et ils tinrent conseil afin de s'emparer de Jésus par ruse et de le mettre à mort.” Puis on laisse passer un jour, celui dont l'évangéliste dit: “le premier jour des azymes, les disciples vinrent trouver Jésus en disant: Où veux-tu que nous te préparions la Pâque?” Une fois ce jour passé, le Seigneur a souffert, ce que nul ne conteste, le sixième jour du sabbat. C'est pourquoi le sixième jour aussi est assigné au jeûne.’

page 148 note 3 Enarratio in evangetium Marci xiv. 1–5; PG., 123, c. 644.

page 149 note 1 Du coup, au rebours du texte d'Athanase, les traditions plus rêcentes situent explicitement la paradosis dans la nuit du jeudi au vendredi (Augustin, Théodoret de Cyr).

page 149 note 2 Cette vue est confirmée par le lectionnaire arménien de Jérusalem qui place ce discours eschatologique le mardi à la dixième heure. Voir Renoux, ‘Un manuscrit du lectionnaire arménien de Jérusalem’, Le Muséon, 74 (1961), 370, n° 36. La lecture signalée par Ethérie a done remonté dans l'aprè-midi du mardi.

page 149 note 3 Ethérie 34, trad. Pétré, Sources chrétiennes 21, p. 227.

page 149 note 4 L'influence de la liturgie de Jérusalem a dû être immense. Dans le lectionnaire arménien Matt. xxvi. 14 est lu le mercredi soir à la dixième heure. Le plus ancien lectionnaire syriaque (occidental) place cette lecture le mercredi aprés le service du soir, Burkitt, ‘The Early Syriac Lectionary System», dans Proceedings of the British Academy, 10 (1921–3), 308. Dans l'évangéliaire diatessarique (ed. Marmardji, p. 23*), Matt. xxvi. 1–2 (les deux jours) est lu aux vêpres du mercredi (le mardi soir). La liturgie mozarabe place Matt. xxvi. 2–5 au mercredi.Google Scholar

page 149 note 5 Voir Le Muséon, 79 (1966), 257–86.Google Scholar

page 150 note 1 Rech. Sc. Rel. 54 (1966), 407–10.Google Scholar

page 151 note 1 La seule allusion dans ce chapitre à l'évangile de Jean est la phrase: ‘Tout le monde court après lui’ (Jean xii. 19) en Didascalie xvii. 7.

page 151 note 2 Dans les strophes attribuées à Ephrem sur la semaine sainte, qui conservent le souvenir du mercredi pascal, Le Muséon, 79 (1966), 262–3; dans le calendrier nestorien, Ibid. p. 266, où le thème du complot au lundi a attiré la péricope de Jean xi. 47 sv.; dans les manuscrits Forojuliensis et Rehdigeranus qui semblent avoir adopté una leçon johannique d'origine syriaque, Ibid. p. 284.

page 151 note 3 La Date de la Céne, pp. 87–91; Rech. Sc. Rel., Ibid.

page 151 note 4 Cf. Le Muséon, Ibid. pp. 283–5. Les indications de lectures en onciales sur la semaine sainte combinent deux systémes de lectures, johannique et matthéen. Le premier se rapproche du système nestorien (Jean xi. 47 au lundi et Jean xiii. i au mercredi), le second correspond de façon assez remarquable au découpage de l'évangile de Matthieu dans la Didascalie, compte tenu du fait que le lundi et le mercredi sont occupés par des lectures johanniques. Nous nous appuyons sur les lectures de Dom de Bruyne.

page 152 note 1 En Evangile de Pierre 5, Hérode livre Jésus au peuple ‘la veille des Azymes, leur fête’. Le rêcit est placé dans la bouche de Pierre, qui lui-même parle au nom des autres apôtres. Le groupe apostolique paraît donc se dé;solidariser de cette fête des Azymes qui est celle des Juifs, non la leur. Ceci ouvre la porte à; une divergence de calendrier. On a noté par ailleurs des parents entre Evg. Pierre et Didascalie, éd. Vaganay, pp. 167–8. Evg. Pierre 26–7 décrit l'attitude des apôtres pendant la passion: ‘nous nous tenions cachés… nous jeûnions et restions assis dans le deuil et les larmes nuit et jour jusqu'au sabbat.’ Il s'agit naturellement d'un jeûne exemplaire. Mais quelle est la durée de ce jeûne exemplaire? Vaganay pense qu'il faut interpréter ‘jusqu'au sabbat’ inclusivement, parce que la Didascalie impose le jeûne du samedi jusqu'à la troisième heure de la nuit du dimanche; mais plus on rapproche Evg. Pierre et Didascalie, plus on a de chance que Evg. Pierre ait partagé la même chronologie. Si l'on fait partir le jeûne exemplaire depuis la nuit du vendredi — ou pour Pierre depuis le chant du coq! — l'expression est très difficile; il est certainement plus satisfaisant de faire partir le jeûne du mercredi.

page 153 note 1 Rom. iv. 25; viii. 32; Gal. ii. 20; Eph. v. 2.

page 153 note 2 G. Schille montre bien que ‘Jesus livré’ est au centre du dernier repas et de la pericope de Gethsémani dans la couche primaire du recit de Marc, ‘Das Leiden des Herrn’, Zeitschrtft für Theologie und Kirche, 52 (1955), 181.Google Scholar

page 153 note 3 Lesgrands-prêtres livrent Jésus à Pilate (Marc xv. 1/Matt. xxvii. 2); Pilate livre Jésus pour être crucifié (Marc xv. 15/Matt. xxvii. 26).

page 153 note 4 Cette arrestation prend beaucoup plus de portée au cours de la nuit pascale où l'on attendait la délivrance apportÉe par le Messie.

page 153 note 5 ‘O παραδιδος au présent, au soir de la Cène (Matt. xxvi. 25) ou à Gethsémani (Marc xiv. 44/Matt. xxvi. 48). Au passé, aprèe Gethsémani (Matt, xxvii. 3, 4). Cf. Marc iii. 19/Matt. x. 4.

page 154 note 1 Grossouw, , Novum Testamentum, 8 (1966), 127.CrossRefGoogle Scholar

page 154 note 2 Avant la Cène: ‘Celui qui le livrerait’ ou ‘devait le livrer’ (Jean vi. 64; vi. 71; xii. 4). A la Cèene: ‘le projet de le livrer’ xiii. 2; τν παραδιδντα xiii. II; ‘l'un de vous me livrera’ xiii. 21. A Gethsémani: ‘Judas παραδιδος’ (xviii. 2, 5).

page 154 note 3 La formule paulinienne si antique de I Cor. xi. 23 ‘la nuit où il fut livré’, paraît à la base de toutes les anaphores orientales. Les liturgies ambrosienne et romaine ont adopté ‘pridie quam pateretur’. Cette formule latine est tardive (fin 3ème siècle?); elle peut s'inspirer de Luc xxii. 15. On remarquera qu'une mémoire liturgique inconsciente s'est refusée à dire ‘la veille de sa mort’, I'expression n'ayant jamais été traditionnelle. Or, dans la chronologic longue, les jours de souffrance du Christ sont aussi le mercredi et le jeudi, cf. Didascalie xiii (Date de la Cène, p. 81) et livre d'Adam et Eve (Ibid. p. 90) pour le mercredi. La formule ‘la veille de sa passion’ aurait donc pu ne pas choquer même des partisans de la chronologic longue.

page 155 note 1 Jean xii. 1–8 ‘six jours avant la Pâque’, veille de l'entrée à Jérusalem. Luc vii. 44–50 aurait-il conservé sous une autre forme l'épisode de l'onction?

page 155 note 2 Je dois done modifier ma première interpréetation, La Date de la Cène, pp. 112–15.

page 156 note 1 cf Bultmann, R., Die Geschichte der synoptischen Tradition (Göttingen, 1964), p. 300.Google ScholarJeremias, J., Die Abendmahlsworte Jesu (3ème éd. Göttingen, 1960), p. 89.Google Scholar

page 157 note 1 Klostermann, Voir E., Das Markusevangelium, Handbuch zum N.T., 3, Tübingen, sur Marc xi. i–xiii. 37 (2ème éd. p. 124); G. Bertram, Die Leidensgeschichte Jesu und der Christuskult, Forschungen zur Religion und Literatur des Alten und Neuen Testaments (Göttingen, 1922), p. 9.Google Scholar

page 157 note 2 Cette construction est particulière à Marc. Ni Matthieu ni Luc ne la connaissent. Le Marc ancien aurait-il été modifié en dépendance d'une autre tradition? Cf. Jeremias, Ibid. pp. 84–5.

page 157 note 3 D'après Osée vi. 2 (LXX) μɛτ δο μρας = ν τῇμοιᾳ τῇ τρτηι. Dans Georges le Syncelle, Chronographie (éd. Dindorf t. I, p. 8), l'expression ‘après trois jours’ exprime la durée entre le quarantièeme et le quarante-quatrème jour.

page 157 note 4 Dans les éivangiles eux-mêmes, ressusciter ‘après trois jours’ Marc ix. 31; x. 34; Matt, xxvii. 63 équivaut à ressusciter ‘le troisième jour’ Matt. xvi. 21; xvii. 23; xx. 19. Cf. Flavius Josèphe, ‘aprèes deux ans’ (Guerre juive I 13, I) = ‘la deuxième année’ (Ant. Jud. xiv 13, 3); voir aussi Guerre juive I 16, 2 et Ant. Jud. xiv 15, 4.

page 158 note 1 Matthieu corrige-t-il Marc ou a-t-il une tradition moins surchargée que Marc?

page 158 note 2 Date de la Cène, p. 130; Revue de l'Histoire des Religions, 166 (1964), pp. 150–3, 162–4.Google Scholar

page 158 note 3 Marc ii. 20/Matt. ix. 15, cf. Date de la Cène, pp. 99–100.

page 159 note 1 Giglioli, A., ‘Il Giorno dell'ultima Cena’, Rivista biblica, 10 (1962), 156–81.Google Scholar

page 159 note 2 On remarquera que d'une autre manifère le schéma actuel de Matthieu place aussi au lendemain de l'entrée à Jérusalem une activité intense de la part des ennemis de Jésus: ‘Ils cherchaient à l'arrêter’ xxi. 46; ‘les Pharisiens tinrent conseil afin de lui tendre un pièege’ xxii. 15. La tradition du complot au lundi a été conservée non seulement par la Didascalie mais par les strophes d'Ephrem et a influencé des cercles de tradition johannique; voir plus haut, p. 151, note 2. Il y a donc eu double lecture des deux jours de Matt. xxvi. 2/Marc xiv. 1 (le lundi correspond aux cercles de tradition B). — Le lectionnaire romain a placé le complot johannique (Jean xi. 47–54) au vendredi avant les Rameaux, ce qui respecte les données de l'évangile de Jean. II est curieux que le vendredi avant la semaine sainte corresponde au choix de l'agneau (vendredi 10/I) dans le calendrier sacerdotal ancien.

page 159 note 3 Comparer Jean xiii. 1 et Luc xxii. 3 sur Satan et Judas; Dodd, voir C. H., Historical Tradition in the Fourth Gospel (Cambridge, 1963), p. 27. Luc évacue également la contradiction de ‘pas pendant la fête’.Google Scholar

page 160 note 1 L'hypothèse que le récit de la passion chez Marc défendait une célébration dans la nuit du eudi au vendredi a été récemment soutenue par E. Trocmé, de manièire très suggestive, quoique dans des perspectives assez différentes, La formation de l'Evangile de Marc (Paris, 1963), pp. 182–4.

page 161 note 1 Le Muséon, Ibid. pp. 262–4.

page 161 note 2 (a) Voir les lectures qui entourent Jean xiii. I s. au mercredi saint chez les Nestoriens, Le Muséon, Ibid. pp. 267–70. Nous ignorons la place primitive de ces lectures et un glissement reste toujours possible (cf. dans Ethérie l'épisode de Judas qui a glissé après le coucher du soleil). (b) Remarquer la lecture de Prov. ix. I–II (repas de la Sagesse, figure eucharistique) le mardi soir dans le rituel ancien de Jérusalem, cf. F. C. Burkitt, ‘The Old Lectionary of Jerusalem’, Journal of Theological Studies, 24 (1923), 422; dans le lectionnaire syriaque publié par Burkitt, la lecture de Prov. viii. i–ix. 12 vient au début du mercredi. Proceedings of the British Academy, 10 (192–3), 308. (c) Y aurait-il eu dans la liturgie copte primitive une cé1ébration au mardi saint soir? (suggestion de R. Coquin); en certains textes quatre jours de jeûne commencent au mercredi saint, voir éd. L. Th. Lefort, Les vies coptes de S. Pakhôme et de ses premiers successeurs (Louvain, 1943), pp. 45 et 73 (le vendredi est le troisième jour où le moine se passe de manger). (d) Par contre en ce qui concerne l'hymne arménien signalé dans le Muséon, Ibid. p. 275, A. Renoux affirme qu'il s'agit d'un transfert du jeudi à la nuit du mardi au mercredi saint.

page 162 note 1 Peut-êitre y a-t-il eu indirectement une influence du vendredi des Expiations dans le calendrier ancien; il était remplacé par le vendredi de l'agneau pascal.

page 162 note 2 Cf. plus haut p. 158, n. 2.

page 163 note 1 Le Muséon, Ibid. pp. 276–81. Ce soubassement liturgique à deux temps, joint aux raisons littéiraires, expliquerait bien la coupure actuelle de l'évangile en Jean xviii. 27–8: aprè la grande nuit où Jésus a été livré vient la matinée devant Pilate. l'épisode d'Anne serait rapidement consiéré comme appartenant à la nuit du vendredi, mais il y eut davantage de difficultés pour le transfert des événements proprement liés à ‘Jésus livré’. Il est remarquable que dans les sermons sur la semaine sainte attribuée à S. Ephrem et qui pour la nuit du vendredi emploient uniquement un matériel johannique, le commentaire débute avec le passage de Jésus chez Anne. Il n'y a aucune allusion à l'arrestation de Jésus, qui n'est effectivement commentée nulle part dans ces sermons. La raison en est, pensons-nous, que l'arrestation était trop fortement liéc au mercredi pour que, dans ce secteur syriaque attaché aux traditions, il fût possible de la commenter dans la nuit du jeudi au vendredi.

page 163 note 2 Cf. Schille, Ibid. p. 180. La nuit johannique s'achevait aussi au chant du coq (Jean xviii. 27). Peut-être pourrait-on expliquer dans cette perspective le morceau cé1èbre de Epistula apostolorum xv qui avait conservé un caractère pascal et s'achevait au chant du coq.

page 163 note 3 Même source, semble-t-il, en Marc xi. 1–6: les disciples envoyés pour détacher l'ânon; le schéma des deux récits est très semblable.