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Animals in Lele Religious Symbolism

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

Lele religious life is organized by a number of cult groups. For a long time they seemed to me to be a collection of quite heterogeneous cults, uncoordinated except for a certain overlap in membership. In one of them, the Diviners' group, entry is by initiation only, though the candidate is supposed to give evidence of a dream summons. In another, the Twin Parents, there is no initiation. Parents of twins have no choice but to pay the fees and become Twin Diviners. In another, the Begetters, candidates must have begotten a child, pay fees and undergo initiation. Members of this group, who have begotten children of both sexes, are qualified for entrance into another group, which makes a cult of the pangolin (manis tricuspis) (see fig. 1). Lastly there are Diviners of God (Bangang banjambi) who are supposed to acquire their power not by initiation, but by direct communication with supernatural beings, the spirits. The primary objects of all these cults are fertility and good hunting.

Résumé

LES ANIMAUX DANS LE SYMBOLISME RELIGIEUX DES LELE

La vie religieuse chez les Lele est organisée au moyen de divers groupes cultuels, et l'admission à ces groupes s'effectue par l'initiation ou par des moyens surnaturels. Les buts primaires de tous ces cultes sont la fécondité et le succès dans la chasse. Les membres du groupe des procréateurs, qui ont procréé des enfants des deux sexes, sont éligibles pour admission au culte du pangolin, le seul où l'animal soit l'objet du culte. Dans d'autres cultes, des parties de certains animaux sont réservées aux initiés ou, dans certains cas, des parties de certains animaux (ou même l'animal tout entier) leur sont défendues. Bien que des animaux différents soient associés par tradition avec les divers cultes, les Lele offrent très peu d'explications du symbolisme impliqué. Il est possible, néanmoins, d'envisager leurs idées dans un cadre compréhensif de suppositions concernant les animaux et les êtres humains et de déceler les divers groupes cultuels comme des développements complémentaires d'un seul thème fondamental. Les Lele reconnaissent des distinctions bien définies entre les êtres humains et les animaux, dont la première, celle de la conduite contrôlée, témoigne de la supériorité de l'humanité. Les animaux, cependant, possèdent un avantage sur les humains du fait de leur fécondité immense, et l'incantation employée dans les rites de fécondité fait allusion à cette caractéristique. La troisième caractéristique déterminative des animaux est leur acceptation de leur domaine dans l'ordre naturel. Ceux qui s'écartent du comportement typiquement animal sont considérés comme étant en partie humains, et des espèces toutes entières, qui sont éloignées d'un tel comportement, sont reconnues, bien que certaines d'entre elles ne peuvent pas être classées par les moyens habituels. Certains animaux, tels que les polatouches et les tortues, sont évités, surtout par les femmes enceintes, parce qu'ils leur semblent anormaux; d'autres sont considérés comme répugnants, ou sont parmi les animaux associés avec les esprits. Les créatures aquatiques, telles que les crocodiles, appartiennent à cette dernière catégorie, mais il n'est pas évident dans quel sens quelques animaux tellement différents, qui sont ainsi classés, sont en effet des esprits. En général, on fuit les créatures qui se comportent d'une façon bizarre ou singulière, leur bizarrerie étant considérée comme une raison suffisante pour cette interdiction. Il est évident, d'après leur façon d'en faire la description, que le pangolin, avec son corps écailleux qui ressemble à celui d'un poisson, sa queue et ses quatre jambes, est considéré par les Lele comme étant anormal et le fait de mettre bas ses petits un à la fois, comme les êtres humains, est suffisamment exceptionnel pour le faire distinguer des autres animaux. Le rapport entre le pangolin et la fécondité n'est pas nettement exprimé, mais la connexion symbolique entre l'eau et la fécondité fournit peut-être un indice, car le pangolin possède certaines des caractéristiques des animaux aquatiques. Le pangolin paraît se trouver dans la même situation envers les êtres humains que les parents de jumeaux envers les animaux, car malgré le fait qu'il est repréhensible d'être classé avec les animaux sous tout autre rapport, il est louable d'être leurs rivaux en fécondité, et les parents de jumeaux sont considérés comme ayant été choisis spécialement par les esprits pour agir en médiateurs entre les humains, les animaux et les esprits. La chasse est l'endroit où les trois domaines se rencontrent et elle a une grande signification dans la vie religieuse des Lele. Si la chasse n'est pas fructueuse, on croit que les autres entreprises contrôlées par les esprits pourraient, également, échouer ou pourraient être contrariées par la sorcellerie. Le rôle du pangolin, en tant que médiateur entre les domaines humain et animal, se manifeste dans la description de diverses chasses véritables, car l'on croit que tuer et manger cette créature avec les observances rituelles appropriées apporte des animaux au chasseur et des enfants aux femmes.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1957

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References

page 46 note 1 The pangolin is a scaly ant-eater.

page 46 note 2 The Begetters are an exception, their initiation being mainly a rite de passage. They give indirect support to the other fertility cults by honouring virility and penalizing impotence.

page 47 note 1 See my article ‘Social and Religious Symbolism of the Lele of the Kasai’, Zaïre, ix, 4, 1955, in which I give in detail the various situations of cooking, eating, washing, quarrelling, &c, in which these categories become evident.

page 47 note 2 Domestic animals and vermin are major exceptions. Before the recent introduction of goats, pigs, and ducks, the only domestic animals which the Lele kept were dogs and chickens. There is a fable which describes how the first ancestors of these, a jackal and a partridge, came to throw in their lot with man, and how both dogs and poultry are continually begged by their forest-kin to leave the villages of humans. Conventional attitudes to both of these in a number of situations are consistent with the notion that a domestic animal is essentially an anomaly. For rats, which infest the huts of humans, Lele feel nothing but disgust. In conformity with their attitude to other anomalous animals, they nevei eat dog, domestic rats, or mice, and women extend the avoidance to a number of other rats and to all poultry.

page 48 note 1 For brevity's sake I use here some terms of out own categorization. Lele use no one word to render ‘carnivorous’ exactly, but they indicate carnivorous animals by the term hutapok—animals with skins, or ‘furry animals’. I do not know any Lele term for ‘oviparous’ or ‘mammalian’, but it is clear that the manner of reproduction provides criteria for classification as surely for the Lele as for our zoologists, for their descriptions never fail to mention an animal's breeding habits.

page 48 note 2 Significantly, its zoological name is anomalurus Beecroftii.

page 48 note 3 Zaïre, op. cit.

page 49 note 1 Le Soulier de Satin, Troisième Journée, Scène II.

page 50 note 1 Deut. xiv. 7; Lev. xi. 4–5.

page 52 note 1 I have given an outline of the most important of these distinctions as they appear in ritual, in ‘The Lele of the Kasai’, in African Worlds, ed. Daryll Forde, 1954.

page 56 note 1 Lorenz, King Solomon's Ring.

page 57 note 1 Asdell, S. A., Patterns of Mammalian Reproduction 1946, p. 184.Google Scholar

page 57 note 2 Biebuyck, D., ‘Répartitions et droits du Pangolin chez les Balega’, Zaïre, vii, 9 Nov. 1953.Google Scholar