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What shall we do with the drunken king?

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

Western scientific culture finds itself in a singular position with respect to the magico-religious system embodied in medieval culture from which, after strenuous resistence from the contemporary ecclesiastical authorities, it originally broke free. That is to say, it has still not succeeded in forming a theory concerning that very class of phenomena with which it was sometimes obliged violently to struggle in order to constitute itself as an autonomous discipline. And we, despite the proliferation of ethnographic and historical studies of extremely high quality, are hardly more advanced than in 1902, when Marcel Mauss and Henri Hubert (1950: 138) wrote: ‘Until now the history of religions has relied on a rag-bag of vague ideas … the science of religions does not yet possess a scientific nomenclature’.

Résumé

LE ROI IVRE

Illustrant la méthode structuraliste mise en œuvre dans son ouvrage Le Roi ivre ou l'origine de l'État, l'auteur espère démontrer que le mythe relatif à l'origine de l'empire lunda est une transformation systématique de la geste de fondation du royaume luba (Zaïre). Les deux récits ont pour héros un chasseur aux moeurs raffinées qui entre en contact avec une civilisation plus grossière. Le prince luba Mbidi Kiluwe suscite l'hostilité du souverain autochtone Nkongolo dont il épouse les deux sœurs, alors que son homologue dans le récit lunda vit un véritable roman d'amour avec la princesse Lueji. Mais Lueji est l'image symétrique et inverse de Nkongolo et la rencontre connote l'opposition de la stérilité et de la fécondité, de la sécheresse et de la pluie, Le sang menstruel qui marque très fortement le personnage de Lueji est la transformation de la figure cosmogonique de l'arc-en-ciel, incarnée par Nkongolo.

Les Ndembu de Zambie possèdent une courte version du mythe lunda. L'auteur propose ici une réinterprétation structuraliste des intéressantes données fournies par Turner sur le code des couleurs, en montrant que rites et mythe forment dans l'ensemble de l'aire culturelle influencée par les Lunda un seul ensemble symbolique. Les rituels ndembu font état de plusieurs types de sang. Cette catégorie, connotée par la couleur rouge, relève d'un champ sémantique susceptible d'être présenté schématiquement par une structure ternaire; celleci se retrouve dans le mythe lunda qui oppose deux à. deux la chasse, la menstruation et la guerre. Ce ‘triangle rouge’ a son tour n'est qu'un sous-ensemble d'une figure symbolique générale, également ternaire, où prennent place les diverses valeurs accordées respectivement au rouge, au blanc et au noir.

Type
Research Article
Information
Africa , Volume 45 , Issue 4 , October 1975 , pp. 363 - 372
Copyright
Copyright © International African Institute 1975

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References

REFERENCES

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