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Couverture fascicule

Pour une étude de l'activité didactique de l'enseignant

[article]

analyse de la formulation des règles

Année 1976 35 pp. 33-37
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POUR UNE ETUDE

DE L'ACTIVITE DIDACTIQUE

DE L'ENSEIGNANT :

ANALYSE

DE LA FORMULATION

DE REGLES

I. — Problématique

L'orientation dominante et légitime de la recherche en didactique consiste à mettre l'accent sur le destinataire de l'information (l'élève). Elle ne devrait pas faire oublier l'autre extrémité du canal : l'énonciateur (1). On étudie en effet couramment le lien information-destinataire dont on infère les caractéristiques souhaitables ou nécessaires du message pour que le décodage puisse avoir lieu, et donc pour qu'il y ait « compréhension », et l'on perd souvent de vue que l'information est elle-même encodée au niveau de l'énonciateur et qu'il est rare qu'elle soit émise de façon parfaitement adaptée aux contraintes existant du côté du destinataire. On peut, il est vrai, tendre vers cette dernière situation si le support de l'information est écrit : l'enseignement programmé s'est notamment préoccupé de l'organisation de l'information, et c'est là un de ses mérites essentiels. Mais si l'on se

(1) Nous appellerons « énonciateur relation didactique, le rôle d'enseignant.

le sujet jouant, dans la

borne au cas d'une transmission orale des connaissances, on doit reconnaître que l'on sait peu de choses :

1. Des mécanismes de production de l'information, en d'autres termes, étant donné un contenu à transmettre par l'énonciateur, dans une matière où celui-ci est considéré comme compétent, comment caractériser l'énoncé qu'il produit, c'est-à-dire quelles sont les variables logiques et sémantiques pertinentes pour la situation didactique ? Illustrons cela par un exemple naïf : quand on dit d'une leçon, d'un cours, qu'il est clair. Supposons que le concept de clarté ait reçu une définition opérationnelle : on serait alors en mesure de décrire les variables pertinentes dont la manipulation permettrait d'optimiser l'information sous cet aspect : une part essentielle de l'efficacité de la communication didactique en dépend.

2. On sait peu de choses également des caractéristiques de l'énonciateur : quelles sont, du côté de l'énonciateur, les variables indépendantes pertinentes pour la situation didactique? Là encore prenons un exemple (et non le moindre!) formulé de façon naïve et abrupte, en nous limitant toujours à l'aspect didactique pour le cas (le plus général) où il y a consensus parmi les usagers (les élèves) : qu'est-ce qu'un « bon professeur »?

Si l'on espère des progrès dans la technologie de l'enseignement, tôt ou tard M faudra que la recherche prenne en considération ce type de problème.

Formulons ce qui précède d'une autre manière : si l'on appelle « discours » la production verbale orale, en temps réel, de l'énonciateur, alors il nous semble important pour la didactique de prendre le discours comme objet d'étude. On pourrait envisager au moins trois grandes catégories :

— étude des aspects logico-sémantiques du discours;

— étude de ses caractéristiques orales (elocution, diction...);

— enfin, chevauchant les limites du discours, l'étude de la sémiologie non verbale qui lui est associée (le « maintien » : mimique, gestes...). Aux confins de cette rubrique se situerait l'étude de la perception respective de l'enseignant et des élèves et des phénomènes affectifs qui y sont rattachés.

Dans le travail ici présenté, nous nous sommes limité à une recherche relevant de la première rubrique : aspects logico-sémantiques du discours. Nous présenterons les techniques utilisées (analyse de contenu et analyse de la matière au sens que l'on donne à cette dernière expression en enseignement programmé) et nous présenterons une situation expérimentale qui a permis de recueillir, à partir d'un ensemble de discours, un corpus d'énoncés (nous appellerons « énoncé » le texte écrit issu du discours).

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