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3. Réflexions sur l'acculturation

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Fait partie d'un numéro thématique : Métissage et musiques métissées
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REFLEXIONS SUR L'ACCULTURATION PAR COLETTE PETONNET ET ELIANE DAPHY

(Colette Pétonnet : Je suis un peu surprise, au premier abord, par le choix du terme métissage. C'est un terme d'anthropologie physique. Est métis l'enfant né de parents appartenant à des «races » différentes. S'il s'agit de la blanche et de la noire, il est dit mulâtre. Dans le cas d'un croisement entre «Blancs » et Asiatiques, les enfants sont Eurasiens. Notons la différence de vocabulaire. Je crains que le mot métissage ne soit entaché de quelque connotation infériorisante et que son choix ne soit pas innocent. De plus, alors que dans le métissage le double héritage génétique est fixé pour l' enfant-héritier, les héritages culturels sont multiples et mouvants. Les cultures évoluent constamment, procédant par emprunts et inventions. C'est pourquoi les ethnologues emploient peu ce terme en parlant de culture. Cependant Roger Bastide l'a utilisé dans le contexte particulier des religions brésiliennes, et aussi, je crois, l'ethnomusicologue Gilbert Rouget.

Eliarie Daphy : C'est peut-être qu'il sous-tend (probablement de façon inconsciente) le fantasme selon lequel il existerait des cultures «pures ». Les folkloristes, par exemple, ont pendant longtemps abordé la musique populaire en valorisant son authenticité, sa pureté. Il y aurait, ou plutôt il y aurait eu des «cultures pures », comme il y aurait eu des «races pures ». Or, on sait que pour Gobineau, le métissage était l'explication de la dégénérescence ... et, par ailleurs, les travaux des biologistes comme Jacquard ont montré que le concept de race ne reposait

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